Mélancolie automnale
Engourdissement du cerveau après une nuit agitée. Impossible d'arrêter de cogiter, mais tout ça en dormant: pas très réparateur. Cigarette au bec, café en main, je m'assois sur le balcon du père en observant le paysage vu à maintes reprises, il y a si longtemps. Pas tant que ça, en fait, mais quatre ans, c'est assez long pour ramener la nostalgie. Cet arbre là, je le croyais mort... Mais non, j'ai trouvé des enveloppes piquantes dans la maison et des noisettes plus loin.
J'observe la volute qui s'envole et aperçois une araignée. Mes préférées, celles avec les gros culs. Ça, je m'en ennuyais pas. Je l'observe tout de même, en lui soufflant la fumée dessus, voir sa réaction. Elle s'active, tisse plus vite. Je continue. Elle se terre dans un coin et ne bouge plus. C'est plate, c'est moi qui suis supposée avoir peur, pas elle. J'écoute le silence qui sonne comme des chants d'oiseaux et d'insectes. Le papillon ne cesse de foncer dans la lumière et ça fait un toc à chaque fois. Sinon, rien: pas de sirène, pas de voiture, pas de gens qui parle fort. Trop calme, mais pour une fois, ça ne me dérange pas.
Je comprends pas pourquoi tout le monde déteste autant l'automne. C'est tellement beau, ça sent tellement bon. Tout est jaune rouge et orange et ça sent les feuilles qui moisissent avec les poêles à bois qui commencent à diffuser leur odeurs. Magique! Ça commence à être frais et vivable, c'est bien. L'automne, c'est la mise au point. On tue tout pour mieux renaître. Mais bon, je divague... C'est pourquoi je vais aller tuer les dernières buées de mon esprit avec une douche.
J'observe la volute qui s'envole et aperçois une araignée. Mes préférées, celles avec les gros culs. Ça, je m'en ennuyais pas. Je l'observe tout de même, en lui soufflant la fumée dessus, voir sa réaction. Elle s'active, tisse plus vite. Je continue. Elle se terre dans un coin et ne bouge plus. C'est plate, c'est moi qui suis supposée avoir peur, pas elle. J'écoute le silence qui sonne comme des chants d'oiseaux et d'insectes. Le papillon ne cesse de foncer dans la lumière et ça fait un toc à chaque fois. Sinon, rien: pas de sirène, pas de voiture, pas de gens qui parle fort. Trop calme, mais pour une fois, ça ne me dérange pas.
Je comprends pas pourquoi tout le monde déteste autant l'automne. C'est tellement beau, ça sent tellement bon. Tout est jaune rouge et orange et ça sent les feuilles qui moisissent avec les poêles à bois qui commencent à diffuser leur odeurs. Magique! Ça commence à être frais et vivable, c'est bien. L'automne, c'est la mise au point. On tue tout pour mieux renaître. Mais bon, je divague... C'est pourquoi je vais aller tuer les dernières buées de mon esprit avec une douche.
6 Comments:
L'automne, c'est la promesse de l'hiver... et je déteste l'hiver.
C'est pourquoi je hais l'automne
Je ne dirais pas que je hais l'automne, mais bon, quand tu pars avec une quantité non négligeable de Français qui ne sont pas préparés à des températures frisquettes, c'est plutôt pénible!
la plus des meilleures des saisons. Mais c'est vrai qu'elle serait encore mieux après l'hiver
Ton post m'a donné le gout d'aller faire un tour dans mon abitibi natale. Et c'est rare que l'envie me prends.
Pourtant, l'abitibi c'est encore plus beau, surtout à ce temps-ci de l'année!! Mais faut s'grouiller, ça dure pas longtemps!
Si je peux arrêter d'être malade, je vais me faire le plaisir d'une petite visite sur le Mont-Royal!
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