Quand les fils se touchent

vendredi, avril 21, 2006

Purgatoire

Plein d'idées me trottent dans la tête. Quand ça arrive, il y a peu de moyen pour y remédier. Solution facile: évasion mentale!! J'ai pensé enfiler mon manteau et aller voir au bar, au cas ou il y aurait quelqu'un avec qui discuter. J'ai réussi à résister, à la place, c'est ma salle de bain qui y est passé. Moyen typiquement féminin j'imagine pour réfléchir sans trop y penser. C'est merveilleux, en plus d'avoir décanté mes idées, ma salle de bain est complètement propre. Tout y est passé: murs, plancher, bain, toilette, tout!!

Qu'est-ce qui me tourmente autant? Quelque chose de complètement ridicule. J'ai reçu un coup de fil tantôt pour me faire offrir une job super cool sur un plateau d'argent. Ma mère me téléphone pour me dire que je n'ai qu'à téléphoner Marie-Josée demain soir au bar pour avoir presqu'assurément un emploi. Je suis allé travailler là il n'y a pas si longtemps et j'ai adoré!! C'est super smooth, c'est payant et en plus j'ai la chance d'y redécouvrir plein de gens que je ne vois plus depuis quatre ans. Mes preuves étant faites, je sais que je peux le faire et que le boss m'aime bien. Le problème est ici: c'est dans mon patelin d'enfance. C'est rien de très troublant en fait, et j'en suis consciente. J'y travaillerais que les vendredis et les samedis, donc je peux très facilement garder mon emploi présent. Le hic est que ça me fais chier d'avoir à passer toutes mes fins de semaines là-bas pour l'été. La seule raison pour laquelle j'ai décidé d'habiter à Montréal depuis que j'ai quitté le domicile familial, c'est les festivals. Si je prends cet emploi, eh bien, je n'irai pas vraiment de l'été.

D'un autre côté, c'est ce que je veux depuis un petit bout de temps: un deuxième emploi payant qui m'aiderait financièrement et que j'apprécierais. Alors je me retrouve avec ce que j'ai demandé et j'hésite encore! Typiquement moi, ça! Je sais que s'il me laisse la job, je la prendrai. Ce qui m'obsède, c'est la peur de regretter cet été et d'avoir l'impression, rendu au mois d'août, de l'avoir gaspillé. Par contre, je sais très bien que rien ne m'empêchera de sortir les soirs de semaine, ce que je fais déjà. Et puis en plus, j'adore sortir dans ce petit bar: une des joies des bars de campagnes, c'est que le party ne fini JAMAIS à trois heures du matin. Finalement, en mettant ça par écrit, je me rends compte que j'ai peur pour rien!! Oubliez ce que je viens d'écrire!!

6 Comments:

Blogger Mamathilde said...

Félicitations ma chère!

8:52 a.m.  
Blogger igby said...

Vive les ti-bars de campagne... j'ai justement de la misère à dégriser de ma visite dans l'un de ceux-ci hier soir. Pour les festivals, ça fait trois ans que tu n'y va pas, et t'inquiète, ils serons là à ton retour ;)
Tant que tu ne deviens pas le clone de ta tante bêta Marie-Jo qui courait les jupons cheap quand l'intelligence a été distribuée ;) j'exagère à peine!! Mais elle est bien gentille... malgré son cerveau de geai bleu!! rires.
Arrête de mettre du poid sur tes décision!!! Il n'y a rien d'irrévocable! Je vais arrêter ici, sinon je vais écrire une nouvelle (moralisatrice en plus :S) rires

1:34 p.m.  
Blogger Juli said...

Mamathilde: merci!

Igby: je suis tordue de rire!! Belle-maman te fait dire que tes arguments sont identiques à ceux de mon père! Mouhahaha!!

9:36 p.m.  
Blogger Lew said...

Ça fait une belle expérience dans un CV tu sais ... et c'est pas les bars qui manquent à Montréal après au pire.

3:53 p.m.  
Anonymous Anonyme said...

Juli: des festivals (festivaux?), il y en aura encore l'année prochaine (et l'autre d'après et ainsi de suite jusqu'à la fin des temps)

Ce qui m'inquiète, par contre, c'est que tu ne pourras pas venir à mon party de pendaison de crémière (oui oui je sais, c'est un inside joke)

Bah, je le ferai en semaine... ça a jamais arrêté personne!

10:12 p.m.  
Blogger Juli said...

Cartouche: t'inquiète, je ferai TOUT pour y aller, à ta pendaison de crémière!!! rire

12:05 a.m.  

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