Quand les fils se touchent

mardi, mai 02, 2006

Le pragmatisme ne convient pas toujours!!

Je vis dans les seconds degrés; chaque articulation verbale cache son lapsus banal et c’est souvent propice aux divagations mentales. On parle ici de propos amènes, rien de vil. Cet intérêt s’est développé avec l’âge, atteignant son paroxysme durant mon adolescence pour ensuite céder la place à d’autres envies plus saines, comme tuer des grenouilles et manger des couleuvres.

Cette distraction a plusieurs embranchements et je veux préciser que malgré le patrimoine génétique que m’ont laissé mes ancêtres primates, je me lance rarement sur les branches en périphérie du rameau sur lequel je me balance avec un plaisir souvent contagieux. Ces autres rameaux intéressent malheureusement bien d’autres personnes que vous connaissez sûrement (gens de mauvaise foi avec pleins d’idées et de jugements préconçus - ce que je ne suis pas!)

L’exercice est encore plus distrayant lorsque ces histoires imaginaires de sous-degrés sortent de mon cru quand des amis me parlent de leurs interactions avec certains individus (que je ne connais pas toujours) et des dialogues qui sortent de ces causeries. Là, c’est plaisant. Ça l’est d’autant plus lorsque les informations que je détiens afin d’identifier l’être de qui on parle sont restreintes. Cela aide à deux choses: maintenir l’intérêt jusqu’à fin de la récitation des bribes de converstions d’autrui et meubler mon inconscient afin de trouver le plaisir si celui-ci ne me poursuit pas lors d’une éventuelle rencontre avec le “sujet” en question.

J’entends déjà les nouveaux adeptes de mon sport se faire une idée de ma vie en se disant qu’elle est sûrement plate vu les avenues que j’emprunte pour prendre mon pied. Eh bien, premièrement je prends pas mon pied avec ça (en fait, c’est rare! rires), deuxièmement, je passe pas mes journée à faire ça et troisièmement, c’est pas du jugement, c’est de la littérature! rires. De plus, c’est inoffensif, je ne m’appelle pas Jojo: sur dix conclusions hâtives que j’aurai inventés, il n’y en aura qu’une de bonne!! Car, il faut le préciser, cette récréation de la vie concrète apporte souvent la vérité (accompagnée de conneries grosse comme ça, mais bon). Fin d’Igby.

3 Comments:

Blogger Juli said...

Je commenterai pas ça ici!!! Trop d'idées, trop de mots à écrire!!

11:41 p.m.  
Anonymous Anonyme said...

Qui n'a pas vu un couple mal assortis à une table de resto sans se demander quel team ça faisait au lit??!

12:52 p.m.  
Blogger igby said...

Juli: Come on!! Nourris-moi!!

mimi: pas moi..!! rires

Vincenzo: les grenouilles, c'est fini ce temps-là! Trop visqueux.. Les marmottes par exemple!! mouhaha

4:13 p.m.  

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