Quand les fils se touchent

lundi, juin 05, 2006

Cohérence: Absente.

Habituellement, la poussière retombe et le cynisme s’empare de moi pour m’aider à conclure que ma mauvaise foi n’était pas de nature mauvaise, mais lucide. Pourtant, ce fut un bon dimanche. Convenable, voire agréable.
Ayant attrapé le gène ‘instable-mentalement’ (vrai), dans une piscine étant jeune (pas vrai), je suis en outre border-Tourette et j’aime bien surprendre l’oreille d’autrui quelques fois en laissant échapper un “les dimanches... je haiiiiiiiiiiiiiis ça!!!!” à la façon des gémissements d'un enfant ne voulant pas se moucher. Mais, aujourd’hui, j’ai pas ‘touretté’.

Je me suis couché, hier, insatisfait de mon corps qui, malgré des indications cérébrales contraires, s’est investi dans une épopée-chiffon certes nécessaire, mais ô combien désagréable. J’ai donc voué mon samedi soir au nettoyage (que dis-je, au récurage). Je me suis levé sans pièce de monnaie collée à moi et mes pieds se sont sentis massés par le plancher lisse, la plage s’y trouvant hier ayant disparue. Quoi de mieux pour commencer une journée qu’un réveil sans objet agglutiné à soi, me direz-vous.. je sais, il n’y a rien de tel.

Je me suis lavé, habillé, j’ai lu le journal, j’ai reçu, j’ai visité, j’ai parlé au téléphone, écouté de la musique et je suis même allé faire l’épicerie (Igby n’aime pas faire l’épicerie). Non, mais... c’est vraiment poche comme journée!! Qu’est-ce que j’ai à me faire sécher les dents ce soir? Y a pas raison de sourire! Je ne suis même pas capable de me convaincre que c’était une journée médiocre, moi qui suis capable de croire aux lutins méchants si je m'efforce un peu. C’est juste qu’en bon obsessif-compulsif j’aimerais ça savoir ce que j’ai à déroger de mes habitudes. Les dimanches sont merdiques, c’est comme ça. Pas que je le veuille, mais c’est comme ça. (exemple patent de déni, de fuite du bonheur en lien direct avec le gène défectueux de l’auteur de ces lignes).




mouhahaha.

10 Comments:

Blogger Juli said...

Mouhahaha en effet!! Écoute, c'est parce que tu as passé une partie de la soirée avec moi!!! :D Non, sérieux, t'as qu'à te taper Sia une ou deux fois, pis tu vas retomber dans le même état habituel... mais attends à la semaine prochaine!!

3:07 a.m.  
Blogger La Souris (Marie-Ève Landry) said...

Moi, ce que je déteste, c'est chaque jour où je dois travailler. Quand j'ai de la chance, ça passe vite.

J'aimerais beaucoup que ton texte soit une inspiration pour le ménage. Mon appart en aurait besoin!

6:47 a.m.  
Anonymous Anonyme said...

J'aime pas les dimanche non plus!!! C'est dole!

2:11 p.m.  
Blogger Chocolyane said...

Nice! J'suis pas la seule à être border-tourette...

Je déteste les dimanche parce que je sais que le lendemain, je dois travailler, donc je vais me faire réveiller par le cadran. Mais maudit qu'une journée en pyjama, ça fait du bien!

3:41 p.m.  
Blogger Num said...

D'accord avec les dimanches de merde !!!!

5:00 p.m.  
Blogger Juli said...

En fait, je déteste les dimanches, mais pas nécessairement parce que je travaille le lendemain. On dirait que c'est juste une allergie à cette journée: on n'a pas le goût de rien entreprendre, pas le goût de rien faire, les autres autour de nous se prépare pour le train-train. Vestige d'une époque où il fallait se pogner le beigne,, j'imagine... C'est même un jour où j'aime travailler, ça me donne quelque chose à faire et ça tue l'après-midi!

5:45 p.m.  
Blogger Juli said...

préparent...

5:46 p.m.  
Blogger igby said...

Il faudrait partir une pétition pour abolir les dimanches et ajouter un vendredi.

9:36 p.m.  
Blogger Doom said...

je te conseil le travail sur appel...tous les jours se ressemblent et tes dimanche seront toujours occupés :P

12:08 a.m.  
Blogger igby said...

non, un dimanche est un dimanche...

8:03 p.m.  

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