Quand les fils se touchent

dimanche, août 27, 2006

Petite soeur

Oui oui oui, celui est juste pour toi, pour de vrai. Je ne pouvais pas le garder pour moi, mais bon, cette fois là, c'est pour de vrai et c'est pour toi, Jessica. C'est ma vraie petite soeur de 18 ans qui est enceinte. Je ne pouvais pas vraiment le dire, parce que c'était un secret et que je ne sais pas qui vient visiter ces lignes, mais je serai une vraie «tatie»!!!

Je sais que ça ne fait qu'un an qu'on a une «pseudo vraie relation», mais je tiens à te dire que t'aime du plus profond de mon coeur. Si tu as besoin de moi, ou de me parler, je suis là pour toi. Je sais que ça risque d'être dur par moment, mais je sais que tu es capable d'aller au bout de ce que tu es. Tout le monde est capable de prendre le dessus et d'aller au bout de soi-même. Les gens risquent de t'en faire voir de toutes les couleurs, mais ne laisse personne douter de qui tu es et de ce que tu es capable. La «touch» avec les flos, tu l'as toujours eu. La preuve, Mélyann t'as toujours adorée, et Dieu sait qu'elle était difficile d'approche à une certaine époque. La meilleure façon d'apprendre, c'est sur le tas... On sait toutes les deux que tu en as beaucoup à apprendre, mais on sait aussi toutes les deux que tu en es capable.

Ce que les gens diront, on en a cure. Ce qu'ils penseront, encore moins. Ce que ce petit garçon rencontrera à sa naissance (mon verdict est rendu, t'es mieux de ne pas avoir une fille!!! :-p) c'est une maman et un papa plein d'amour et de bonne volonté. Ça ne sert à rien de dire que vous serez parfaits, parce que personne ne l'est dans la vie. Mais je sais (et tu te dois de le savoir toi aussi, si tu jamais tu en doutes) que vous ferez du mieux que vous pouvez. Non seulement du mieux que vous pouvez, mais vous vous surpasserez, j'en suis sûre.

Ce que tu te dois de voir ici, c'est deux taties toutes excitées avec toi. J'ai pas parlé à Bibi, mais je sais qu'elle est toute heureuse elle aussi, mais bon, tu dois le savoir plus que moi, tu vis avec!!! Malgré toute la mauvaise foi que certains gens te feront sûrement sentir, tu te dois de ne voir que la bonne. Tu te dois de me prommetre que tu ne tiendras compte que de nous, les gens qui t'aimont et qui croyons en toi.

Je t'aime fort et je suis avec toi tout le temps!!!


P.S.: la doudou de ce petit là, c'est tatie Juli qui va lui faire, compris!??!!! ;-)

jeudi, août 24, 2006

Pluton, Pluton, Pluton...

Bon bon bon! Tout le monde le sait, elle n'est plus supposée être une planète. Moi, on m'a expliqué aujourd'hui que c'est parce qu'on avait ajouté un nouveau paramètre dans la définition de planète. Je me rappelle pas c'est quoi, désolée... Mais en fait, ce ne serait pas parce qu'elle est trop petite, mais plutôt que son orbite serait trop grand et que d'autres planètes, si elle en était une, graviteraient dans le même orbite... Si j'ai bien compris. DONC, si on considérait Pluton comme une planète, il y aurait plus de cent planètes dans le système solaire. Ça en fait en maudit des planète à apprendre au primaire, ça... Quand c'est rendu que t'as besoin de Proust pour inventer une petite phrase d'apprentissage, t'es dans la merde... Alors ce serait pourquoi on ne la considèrerait plus comme une planète... Voilà!

lundi, août 21, 2006

Choc

En congé depuis quelques jours, j'en profite pour faire la grasse matinée... du moins le temps qu'on me laisse dormir. Ma meilleure amie me téléphone pour jaser à 10 heures le matin. 10 heures, vous vous rendez compte?!

« -Je m'excuse d'appeller si tôt, mais il fallait que je parle à quelqu'un. »

Okay, c'est un cas de cigarette, je le sens. Je me relève donc un petit peu, allume le bâton et attends la suite...

« -Je vais être grand-maman...

-Quoi? De qui?

-Franchement Juli, j'ai une fille de 15 et une de 6, de qui tu penses!!!!

-Ben je sais quelle fille franchement, je parle du père, de qui?

-Antoine. C'est ce qu'elle m'a dit...

-....»

Elle tombe enceinte exactement au même âge que sa mère, à un ou deux mois près. Étrange. Je me retrouve donc tante, en quelque sorte. Tatie Juli, ça sonne bizarre, mais tatie Lola à 6 ans, encore plus...

Drôle de réveil...!

samedi, août 19, 2006

10:18

Je suis découragée, ça fait presqu'une heure que je suis debout déjà. Ça fait une très longue journée à meubler ça... Je m'asseois devant l'ordinateur armée de mon café en me disant que je vais écrire. Pis là, ça me pète dans la face: je sais plus quoi écouter comme musique. Je me retrouve devant tous ces disques et tous ces artistes et il n'y a absolument rien qui me tente. Tout a déjà été écouté trop souvent, fais chier. MAIS! J'ai découvert Sébastien Tellier cette semaine, mais encore là, je l'ai tellement entendu que ça ne me tente pas. Je me retrouve donc à mettre quelque chose et de le changer au bout d'une tune. C'est pas l'idéal quand tu essaies de faire autre chose.

Non mais, c'est dur la vie quand même!! J'ai par contre trouvé une alternative à ma journée pendant que j'essayais de dormir cette nuit: je suis dû pour un changement d'aménagement. Ouaip, ouaip!! C'est ça que je vais faire de suite, pis en écoutant «Broken Social Scene» en plus! C'est un bon plan de match ça Juli, go!!!!

( Non seulement je sais pas quoi écouter, mais je dis des niaiseries en plus!! Ça s'améliore pas mon truc...!)

jeudi, août 17, 2006

Enfin la fin de semaine!

Dernière journée de travail et ensuite, cinq jours de congé!!! Wouhou, il est temps, parce que je crois que mes jambes ne me supporterais pas une journée de plus!

mardi, août 08, 2006

Bonne fête Igby!!!

C'est vraiment la fin, j'espère que t'en es conscient.

dimanche, août 06, 2006

Morceau de viande

Onze heures du soir, rue Ontario.

Je n'ai que quelques patés de maison à faire pour me rendre chez JL, sous peine de mort certaine. Il paraît. Je décide donc de marcher, pourquoi ferais-je le contraire? Première alarme: un léger coup de klaxon. Je me retourne au subtil son, et je vois le mec dans sa voiture qui me matte sans aucune gêne. Dégoutée, je continue ma route sans même lui jeter un regard, du moins perceptible de son point de vue... Tout de même interloquée de me faire confondre avec une pute, je regarde un petit peu plus autour de moi. Je n'aurais peut-être pas dû.

Je ne sais combien de voiture ont ralenti à ma hauteur ou lâchait de petits coups de klaxon tout aussi subtils que leur prédecesseur. Une voiture de police a tourné deux fois de côté entre les deux mêmes rues pour me suivre sans que je n'y vois que du feu. Merde, tu te stationnes juste à côté de moi en faisant semblant de regarder le magasin fermé!! Tu me prends pour qui, ou plutôt pour quoi???! Je tourne sur Préfontaine, et il y a un gars qui engage sa voiture en même temps, il était sûr de me faire embarquer.

J'en ai vraiment mal au coeur. Je sais pas si c'est le quartier qui est vraiment crade ou c'est vraiment l'image que je projète, mais c'est vraiment pas flatteur dans l'un ou l'autre des cas. Ça te tue un ego dans le temps de le dire. Il y a des journées merdiques comme ça des fois...

Björk

You can't handle love
It's obvious
You can't handle

samedi, août 05, 2006

Joie à la dix!

Dans un dodo et demi, Igby sera avec moi pour une semaine!!!

Je t'aime fort et je t'attends de pied ferme!!!!

jeudi, août 03, 2006

Bordel!! Il fait trop chaud.

Je ressemble aux peintures de Dalí

Électricité

Valmont se retrouvait sur le pas de la porte. Ça faisait déjà quelques temps qu'il ne s'était pas retrouvé là, seul avec son grand-père. L'odeur de la nature lui rapportait plein de souvenirs en tête, le bruit des insectes emplissait ses oreilles et ce paysage, vu à maintes reprises il y a quelques années lui apportait le calme dont il avait besoin.

Sa grand-mère était partie durant quelques semaines laissant son mari seul avec son frère, qui n'était pas là plupart du temps de toute façon. Il avait donc décidé d'aller passer quelques jours avec cet homme qui l'avait élévé comme son fils. Pour la première fois de sa vie, il serait seul avec lui, avec cet homme qu'il trouvait autrefois si dur et que maintenant il aimait tant. Après le souper, il s'assit sur la véranda, attendant que la nuit tombe pour pouvoir observer les étoiles. À chaque ressourcement à la campagne, c'était son activité nocturne. Par contre, ce soir-là, les nuages étaient au rendez-vous, il n'aurait donc pas la chance de se perdre dans le fil de ses pensées en regardant toutes les autres planètes dans cet espace immensément grand.

Il rentra donc à l'intérieur et demanda à son grand-père s'il voulait bien écouter un film avec lui. Les deux hommes se retrouvaient donc assis, silencieux, côte-à-côte, à écouter un vieux western. Jusqu'à ce que les nuages éclatent dans un torrent incoyable, coupant le courant. Café en main, ils allèrent s'asseoir sur la véranda et observèrent ces énormes réservoirs d'eau et d'électricité se décharger vers le sol. Les éclairs marbraient le ciel, la pluie abreuvait les plate-bandes adorées de sa grand-mère et le tonnerre grondait d'un son si fort qu'il sursautait presqu'à chaque fois. Après une demie-heure de déchainement de la nature si intense, il se dit qu'il n'avait jamais été aussi calme depuis un bon bout de temps. Son grand-père à côté de lui, une discussion paisible et le noir de la nuit qui les entourait. Il était heureux, loin de se douter que ce n'était que le calme avant la vraie tempête.

Le courant étant revenu, il retournèrent à leur télévision, le moyen de communication le plus simple entre les deux hommes. Le téléphone sonna, c'était le petit frère qui annonçait son retour à la maison dans quelques instants. C'est la tempête psychotrope qui débarqua. Un être sur le qui-vive, sur la défensive, qui hurlait à un rien. Il n'arrêtait pas de gesticuler, guidé par des spasmes qui n'étaient pas les siens, n'arrêtant pas de boire de l'eau, boire de l'eau et boire encore de l'eau. Tout ce qui sortait de sa bouche étaient insultes et rabaissements. Le patriarche, habitué à la manoeuvre, tentait tant bien que mal de désamorcer la bombe «speedé» sans même se rendre compte que la drogue était en jeu. Il encaissait les injures sans broncher, en tentant de résonner l'être en face de lui, en vain. Valmont sentait la rage monter en lui. Il aurait tant aimé foutre une raclée à l'être immonde qui s'appitoyait sur son sort en continuant de descendre plus bas, entraînant les autres dans sa chute, mais voyant bien que le grand-père croyait que ce n'était que l'adolescence qui parlait, il ne voulait pas en rajouter. Alors il regardait ce triste spectacle sans pouvoir rien faire.

La boule de rage dans son abdomen ne voulant disparaître, il alla s'asseoir à nouveau sur la véranda, écoutant la dispute qui passait au travers des fenêtres fermées. Il s'imaginait à la place de son grand-père, qui vivait ces bombes plusieurs fois par semaines, sans pouvoir y faire quelques chose sauf tenter de les désamorcer. Au bout d'une heure, il avait réussit. Le frère remonta l'escalier et alla se coucher. Et les deux hommes retournèrent à leur télévision, en silence.

Valmont pensait à son grand-père assis à côté de lui. Il était si calme, si serein. Il imaginait comment devait être la vie dans cette maison où l'électricité menaçait de décharger son trop plein sur n'importe qui. Il se demandait si la bombe comprendrait un jour tout ce qu'ils ont fait pour elle. Mais surtout, il se demandait s'il réussirait à obtenir au moins la moitié de la sagesse de son grand-père, qu'il estimait énormément.