Quand les fils se touchent

samedi, juillet 22, 2006

Agresseurs ET victimes?

Pour la première fois depuis des lustres, je suis tombé sur Enjeux ce soir. Le sujet était intéressant, comme la plupart du temps. La réintégration sociale des agresseurs d'enfants, les gros pédophiles sales, après leur thérapie. Pour faire changement, c'est les pédophiles qui parlaient et non les victimes.

Des gens en repentir, qui regrettent leur gestes. Qui réalisent qu'ils ont détruit la vie de jeunes gens innocents. Qui pleurent sur ce fait. Des gens qui ont peur de sortir de prison parce qu'ils appréhendent la réaction des gens de leur petit patelin. Un homme confiait qu'il disait, à l'époque, que si quelqu'un touchait à ses enfants, il aurait affaire à lui. Il a touché ses enfants... «Ayant tenu ces propos, je comprends très bien que les gens puissent me détester.» Un autre qui pense apprendre l'espagnol et déménager en Amérique centrale. Il a peur de ne pas pouvoir avoir la garde de sa petite fille de huit ans. Il a très peur de perdre sa cause. Très très peur.

Eh bien, moi je dis, j'espère que vous les perdrai toutes, vos causes, et du plus profond de mon coeur. On les voit, là, à pleurer sur des gestes qu'ILS ont commis. Des actes irréparables qui auront traumatisés des gens pour le reste de leur jours. Et ils sont là à pleurer sur leur triste sort, ayant peur de ne pas retrouver leur vie d'antan. En ayant «conscience» d'avoir tout simplement volé la vie de quelqu'un d'autre. Ces pauvres victimes n'ont même pas de vie d'antan, contrairement à eux. Tous leurs souvenirs seront pollués par leurs actes.

Vraiment, ça me dégoutait de les voir pleurer. Même si c'était sincère et qu'ils regrettaient vraiment. Je suis aussi drastique, désolée.

vendredi, juillet 21, 2006

Jubilation!!

Dans une semaine et demie, c'est les vacances!! Ça fait environ deux ans que je n'ai pas eu une semaine complète de congé, j'ai hâte en maudit!! Non seulement je pourrai me pogner le beigne à loisir, mais en plus, je verrai mon meilleur ami!! OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!! Pas sûr que ce soit sûr dans sa tête, mais ce l'est dans la mienne!

J'ai décidé qu'il descendrait pendant environ une semaine et demie pour me voir. Oui oui! Pis on va se l'claquer ce fameux bed-in, fie-toi sur moi. Pis en plus, je crois que je viens de trouver le bar qu'on cherchait depuis quatre ans... Très boboche, mais c'est comme à Wickham! En plus gros et légèrement moins habitant... je dis bien légèrement!

Donc, finalement, après un an, j'ai trouvé quelqu'un pour aller danser!! Wouhou!!! Pis en plus, c'était «The star of the Plateau», j'suis pas n'importe qui quand même!!! :P

mardi, juillet 18, 2006

Il y a une première à tout...

Première fois que je partage ça avec vous, mais ce soir, ça vaut la peine!!

J'ai torché en maudit au babyfoot!! Je m'épate moi-même, c'est quelque chose!!!

Faut pas que je lâche, je vais peut-être devenir bonne un jour, qui sait?!

lundi, juillet 17, 2006

Message d'intérêt public...

Il fait chaud en sacrament!

J'ai trop de cheveux pour une température comme ça.

Je veux les raser. VITE!!!

Merde, même mon dentifrice fond...

Mise au point

Il y a-t-il une question plus chiante dans la vie que: t'as quel âge? Est-ce que notre âge détermine nécessairement qui on est? Comment on est? Qu'est-ce qu'on fait? Vraiment, ça me frustre.

Tu discutes, tu échanges des propos très intéressants, et la question fatidique tombe inévitablement sur le sujet. Ça peut bien faire trois heures que tu parles, si tu réponds à celle-là, t'es cuite. Tu deviens la petite jeune qui ne sait pas grand chose. L'adolescente qui pense connaître des trucs parce qu'elle les a lus, pas parce qu'elle a vécu. Impossible de connaître quoi que ce soit face à la vie à cet âge.

À partir de ce moment là, tu te fais tout expliquer de long en large. Les moindres détails insignifiants, même si tu sais de quoi l'autre personne parle. Il faut faire ton éducation, pauvre petite, tu dois pas connaître ça. ÇA M'ÉNERVE!!!!

Je ne dis pas que je connais tout, loin de là. C'est clair que j'ai beacoup de chose à apprendre du temps. Tout ce que je dis, c'est qu'on est pas des imbéciles en bas d'un certain âge non plus.

Morale de l'histoire: ne dites jamais votre âge à personne.

Là, je me sens mieux.

samedi, juillet 15, 2006

C'est un ordre!!

Allez chercher la version de Wonderwall jouée par Matthew Jay...

En réalité....

Avons-nous une réelle emprise sur notre vie?
Quel est le ratio de ce que l'on fait pour nous versus ce que l'on fait pour ne pas déplaire?
Vivez-vous exactement comme vous le voulez?
En êtes-vous vraiment sûr?
Si la réponse est non, pourquoi?
Êtes-vous du genre à toujours agir en tenant compte des autres autour de vous?
Ou peut-être êtes-vous plus du genre à ne penser qu'à vous?
Est-ce que ça vous rend heureux?
Si ce n'est pas le cas, pourquoi ne faites-vous pas autrement?
Est-ce parce que les autres vous en empêchent?
Comment parviennent-ils à leurs fins?
Mais surtout, pourquoi les laissez-vous faire?

Non mais c'est vrai, on se croit tous maître de notre destinée, mais qui tient les rennes en réalité? Peut-être avons-nous encore plus d'emprise sur la vie des autres que sur la nôtre. Ce n'est sûrement pas conscient: on ne dirige pas leur vie par choix, mais par dépit. Enfin, probablement que certaines personnes le font en toute connaissance de cause, mais généralement, je ne crois pas que ce soit le cas.

Vous avez pris combien de décisions pour ne faire plaisir qu'à vous aujourd'hui?
Et pour faire plaisir à quelqu'un d'autre?
Est-ce que la proportion vous semble honnête?
Est-ce vraiment nécessaire ou vous achetez simplement la paix?
Cette paix en vaut-elle vraiment le prix?
Est-ce que ça vous dérange?
Si c'est le cas, pourquoi faites-vous autant de compromis?

Je suis sûre que je suis la première à vous faire cette révélation choc: on a qu'une seule vie à vivre. Vous saviez pas ça hein? Après, c'est trop tard, c'est fini. Que votre existence ait été heureuse ou non, ça ne fera plus aucun pli à personne. Vous ne serez juste plus là. Vous aurez perdu votre temps, que ce soit à votre avantage ou à celui des autres.

Dans ce cas, pourquoi ne pas agir pour nous?

mercredi, juillet 12, 2006

Coup de foudre

La première fois qu'on s'est vu, le contact fut plutôt froid. On s'observait de loin, mais on a rien échangé... On s'est frôlé, rien de plus. On s'est recroisé une ou deux fois par la suite, mais toujours rien. Puis je suis rentrée chez moi une journée cette semaine et les deux se tenaient debout là. Nous avons donc été présentés, finalement. La glace était brisée.

Toute la journée, j'avais son corps qui me suivait partout. Si je travaillais à l'ordinateur, je sentais son être étendu derrière mon dos. Si je changeait de pièce, son corps faisait de même, tel un aimant. Je les sentais plutôt gênés, comme s'ils pensaient qu'ils avaient plus ou moins le droit de se tenir là, d'errer comme ça. Quand je suis allée me coucher, je l'ai invité à venir faire dodo avec moi... juste pour ne pas être seule. Je savais que je poussais peut-être un peu fort de l'inviter, comme ça, le premier soir, mais bon, je me suis lancée quand même.

C'était rassurant d'entendre sa respiration rapide durant son sommeil. De pouvoir accoter ma tête tout près de la sienne l'était tout autant. Je sentais son corps se tortiller jusqu'à ce que sa position soit assez confortable pour s'endormir. Et puis on a fait dodo. Je sais que cet hiver, je serai très contente de l'avoir avec moi, d'avoir son petit corps tout entortillé sur moi pour écouter la télé...

Moi et Cashemire, la nouvelle chatte de la maison, c'est une histoire d'amour faite pour durer, je le sens!!

mardi, juillet 11, 2006

Tranche de vie...

L'heure de la bière, même poste que d'habitude. Grosse journée de travail, on la méritait en &%(#?!! On se retrouve donc toutes deux dans l'escalier extérieur adjacent pour fumer notre bâton de cancer. Un mec saoul ( ou gelé, va savoir... ) s'arrête et me demande où il est. Ce genre d'altercation-là, je trouve toujours ça hilarant, donc je décide de saisir l'occasion.

Je lui dis donc qu'il est sur Mont-Royal, au coin de telle rue. Il me répond que ce qu'il veut vraiment savoir, c'est s'il est encore sur la planète terre. Je lui répond que s'il se rend trois rues plus loin vers l'est, il quitterait la terre, mais que jusque là, il y resterait: il était encore en sécurité. Ça y était, la porte était ouverte, il a décidé de s'essayer. Il est donc resté quelques minutes à divaguer sur pleins de trucs. Il me racontait qu'il était le fils de Bill Gates, qu'il était plein de cash et qu'il pourrait m'entretenir toute ma vie, mais que si je pouvais lui prêter une ou deux piastres d'ici à ce qu'il parle à son père, ça l'aiderait beaucoup.

Je me rappelle pas trop ce que je lui racontais, mais c'était bien drôle. DIsons que je suis du genre plutôt baveuse, mais j'ai tellement l'air innocente que souvent les gens ne se rendent même pas compte que je leur rie au nez. Je lui lançais des cracks, pis il m'a répondu: « Tu piques, j'aime ça moi.» Ouaip, je suis comme une abeille, je pique, jusqu'à la douleur! Il me réponds qu'il est plutôt du genre lapin, donc qu'on devrait bien s'entendre. Je crois qu'à cette affirmation, c'est ma meilleure réplique à vie. « Moi, je trouve que les lapins, ça fit mieux avec les furets... » Il était bien d'accord. Et moi j'étais crampée!!

Une chance que Mamathi était avec moi, parce que sinon, j'aurais vraiment eu l'impression de gaspiller cette bonne joke là!! Ok, peut-être pas si drôle, mais il fallait y être pour comprendre...

mercredi, juillet 05, 2006

À coeur ouvert

J'ai perdu ma muse! Elle se cache je-ne-sais-où à faire je-ne-sais-quoi. Et je m'ennuie. Ces soirées interminablement longues me manquent. Celles où on ne glandait absolument rien, où on pouvait passer des heures couchés sur le dos à ne rien dire et à tout comprendre. Ces semaines complètes à se cacher de tout le monde, à se terrer au fond de nos cabanes et à chialer contre tout et tous.

Tout est exactement pareil mais terriblement différent. J'ai vraiment hâte que tu partes. La fin n'en sera ainsi que plus proche. La communication en prendra certainement un gros coup, mais les histoires n'en seront que meilleures. On pourra reprendre le temps perdu avec des anecdotes toutes neuves, avec de l'inédit. Ça fera changement! Le sablier reprendra il y a exactement un an, mais nous aurons changé. Ces deux années là nous seront rentrées dedans, peut-être même plus que les autres, mais de toute façon, on a peur de rien, non? Non, effectivement. Disons plutôt qu'on ne reculera devant rien, ce sera plus juste.

À quand notre prochaine semaine complètement non productive à papoter comme deux adolescents stupides face-à-face? Au fond, je souhaite que ce soit dans plusieurs mois, parce que ça voudra dire que tout se déroule bien. Mais merde que j'ai hâte de te voir et que je t'aime fort!!!