Quand les fils se touchent

vendredi, juin 30, 2006

Ça y est, je suis une vraie geek!!!

Ça ne fait que trois jour que je n'ai pas internet et je freak déjà comme une malade!!! Samedi je serai branchée officiellement, mais c'est déjà trop loin pour moi!!! Vraiment une trop grosse semaine pour ma petite personne.

First, les colocs. C'est SUPER cool, mais c'est long. Une semaine, c'est suppoosé être cours, mais quand ça fait quatre ou cinq mois que tu attends et que ça semble maintenant tout proche, c'est long en calvaire! Une chance que Mathi était avec mo! Demain, c'est réglé, enfin! Mais, ça, c'est le smooth de la semaine.

Je déteste discuter, merde que j'hais ça!!! Deux fois en moins de six heures, la nuit en plus! Pis le lendemain, j'ai droit à une déclaration d'amour... Pis le lendeman, autre chose... Pis le surlendemain, autre chose... Ça arrête plus!! Pis en plus, il y a mon meilleur ami qui décide de partir en vacances à ce moment là... Non, mais avec autant de pression, je suis supposée faire quoi moi? J'attends patiemment qu'il revienne pour le booster d'informations inutiles? Non mais, passé deux jours, c'est plus important comme information, que ce soit ton frère où non... Mais bon, tout n'est pas si pire!

J'imagine! Ce soir, j'ai décidé d'aller danser. Ça faisait un an que je n'y était pas allée. En sortant, il y a un gars qui sors pour venir me voir. Rien d'extraordinaire, mais juste pour dire qu'il me trouvait rayonnante et jolie. Quand tu as des plaques qui occupe une bonne partie de ton corps et qu'un parfait inconnu vient te dire ça, c'est vraiment flatteur! Tout n'est pas perdu!!! Je me suis rappellée aussi que quand tu vas danser, t'es sûre de pouvoir ramener quelqu'un à la maison... Mais bon, le désespoir n'est quand même pas au rendez-vous!! Autre remarque: les doormen au «Big Cheeze» sont méchant...

Bon, quand le soleil se pointe, ça veut dire que c'est l'heure d'aller se coucher...

vendredi, juin 23, 2006

QUE LES FESTIVITÉS COMMENCENT!!!


Début d'une bien belle fin de semaine...









;)))) Bonne
St-Jean!!!!



*il ne manque que les psychotropes sur le dessin, qui par ailleurs, n'est pas de moi. Mes oeuvres à moi ne méritent pas vos yeux! rires

jeudi, juin 22, 2006

Tendance...

Je me suis rendue à l'évidence cette nuit: je suis définitivement une personne jalouse. Quatre heures et demie du matin, je me retrouve seule devant le fatidique écran cathodique. Tant d'années je l'ai abhorré, aujourd'hui, je l'ai troqué pour ma télé! Je vais donc lire mes courriels, et je trouve un message de ma vieille amie Meggie.

((Début de la parenthèse.) Je l'ai rencontré lorsque j'avais environ huit ans. Elle habitait à l'autre bout du hameau avec ses deux frères et ses parents. Je chialais toujours que je trouvais ça plate et qu'il n'y avait pas d'ami... Mon père m'a donc obligé à aller la voir et jouer avec elle. On ne s'aimait pas du tout, mais tant qu'à être toute seule, aussi bien utiliser l'autre... On était donc amies à l'été, et quand l'hiver commençait, on pognait une grosse chicane qui se réglait au printemps suivant...

Au fil du temps, on s'est mise à moins se parler pour quelques années... L'amour des arts nous a réconcillié à l'adolescence et depuis, elle est devenue ma parfaite amie d'enfance. On a tout fait ensemble. On ne se voit pas souvent, mais on garde un contact vrai. Quand on se voit, on reprend exactement où on était la dernière fois, mais avec nos perspectives de vie qui changent chacun de notre côté.

Présentement, elle termine son D.E.C. en technique de garde et elle fait son projet terminal au Honduras. (Fin de la parenthèse.))

Je reçois donc un message de Meggie. Elle travaille avec des enfants de trois à six ans et elle peut avoir jusqu'à trente-deux enfants pour, avec chance, trois moniteurs. Elle se retrouve là, avec une Mama qui a le même nom que sa mère à écouter la coupe mondiale de football. Meeting sur le bord de la plage... Le parfait mélange valorisant et agréable. Je suis jalouse! En plus que j'avais déjà l'aide humanitaire avec Médecin du Monde en tête ce soir, c'est chiant!

Chiant de voir que tout le monde autour de moi semble agir et que je semble inerte. D'un autre côté, peut-être que j'ai accompli plus que d'autres dans d'autres sphères de ma vie dont je ne vois juste pas le changement. Tout ça pour dire que de les voir aller comme ça, je me dis qu'il faut que je bouge moi aussi, que j'arrête de me trouver des défaites et d'y aller moi aussi. C'est tellement facile à écrire!!

Tout ça pour dire que: j'ai tendance à être jalouse!

mardi, juin 20, 2006

Première leçon!!!

Génial!! Trois heures et quart du matin, tu reviens chez toi avec une demi-douzaine de beignes pis en plus il y a quelqu'un qui te téléphone pour venir faire «dodo» chez toi!!! Ce qui veut dire que tu n'as pas besoin de te forcer à dormir, il y a un ami!!!!

En plus, j'ai compté six buts ce soir!!! Enfin, il paraît!! Moi, je n'en ai répertorié que quatre, mais si M. le Pro me dit que j'en ai fait six, je vais le croire sur parole!!! Ce soir, j'ai eu droit à ma première leçon de babyfoot!! Vaut mieux tard que jamais!! Mouhahaha!! Mais bon, c'est toi le pire! Tout ça pour dire que mine de rien, si la partie s'était déroulée plus lentement, j'aurais été pas pire pentoute, mais ce ne fut pas le cas... Pas grave! Six buts!! Sur ce, je vais aller faire dodo... et attendre ma seconde leçon!

Qu'est-ce qui vient après contrôler la balle, dites-moi!!! Avide de savoir!!

lundi, juin 19, 2006

message à juli

Salut mon poltron favori.
Aujourd'hui, nous sommes le 19.

dimanche, juin 18, 2006

Ça bouge ici!

Enfin vendredi!! Pour moi, parce que pour vous, il est dimanche! C'est fou comme changer d'horaire peut foutre tous les points de repère à l'eau. Je croyais que ce serait la fin du monde d'avoir ces journées comme fin de semaine, mais finalement, lundi et mardi, c'est génial! Par contre, passer de quatre à cinq jours de travail par semaine fait une différence énorme! Ma petite routine est toute chamboulée, mais je vais m'en sortir... pas le choix!

Enfin, mes deux tourtereaux préférés sont finalement arrivés chez moi! Que dis-je!!! Chez nous!!! Welcome home, les mecs, je vous attendais plus! Pas besoin de vous dire qu'avec eux qui sont arrivés et les autres colocs qui sont pas partis, c'est le bordel ici dedans!! Mais j'ADORE ça!!! Les choses bougent enfin! Manque plus que Mamathilde, pis ce sera le paradis! Dans deux semaines, je serai réellement chez moi, et j'ai vraiment hâte!! On va pouvoir s'organiser, s'installer et tripper!

Fatigue, fatigue, fatigue...!

Ben Folds Five- One Angry Dwarf And 200 Solemn Faces

«September '75 I was 47 inches high
Mom said someday I would have
A bad ass mother G.I. Joe
for your little minds to blow
I still got beat up after class
Now I'm big and important
one angry dwarf
and 200 solemn faces
are you
If you want to see me
check your papers and your T.V.
Look who's tellin' who what to do
Kiss my ass good-bye
Don't give me that bullshit
you know who I am
I'm your nightmare little man
Vic you stole my lunch money.
made me cry.
Jane remember second grade
Said you couldn't stand my face
Rather than kiss me you said
you'd rather die
Now I'm big and important
one angry dwarf
and 200 solemn faces
are you
If you want to see me
check your papers and your T.V.
Look who's tellin' who what to do
Kiss my ass good-bye
You'll be sorry one day
Yes you will, yes you will
You shouldn't push me around
Cause I will, yes I will
You will be sorry when I'm big
Yes you will be sorry»

Ish!! DIfficile d'avoir une rigueur informatique avec l'été, mais voilà la réponse... Non, ce n'était pas Blink... ;)

...

Je n'aime pas les dimanches.

samedi, juin 17, 2006

Péteux de Broue (crise d'adulte prise II)

Bon, je suis crasse. Mais je n’agis pas de la sorte lorsque le locuteur n’est pas condescendant. Et je ne ressens pas le besoin de modérer la vanité d’autrui lorsqu'une personne suffisante prolifère d’orgueilleuses paroles. Mais cette fois, une petite partie pète-bulle s’est imposée à moi comme la Vierge aux trois bergers de Fàtima.
Habituellement, je laisse le timbre vocal de la prétention faire son chemin d’une oreille à l’autre. Mais mon mécanisme d’indifférence s’est buté aujourd’hui au paroxysme de la vantardise.

Contexte d’abord exécrable: journée-magasinage. Quoi de pire que la recherche exhaustive d’un cadeau de fête pour quelqu’un qui possède tout ce dont il a besoin matériellement et qui n’inspire pas la volonté nécessaire au bricolage? Réponse: tout ça plus la rencontre d’une ‘brillante’ connaissance d’avant la vraie vie, du temps de la polyvalente...

Après le rituel de la poignée de main virilement hypocrite, il a interprété mon “pis, toi?” comme un “les détails, mon grand: je veux tout savoir depuis l’époque où nous faisions fumer des grenouilles jusqu’à ce matin.” Alors, superficiellement épanoui, il m’a récité le poème de son existence. Passionnant. S’étant cependant aperçu de la léthargie dans laquelle me mettait ses propos, il a ralenti la cadence pour certaines phrases dignes de mon attention, propices aux diffusions clémentes qu’il voudrait bien que je fasse à son endroit. Entre autres, le bout où il faisait mention de ces études en médecine fut très clair, précis et lent. Aussi, je me souviens d’une partie de son monologue qui se consacrait aux ‘sous-métiers’ que pratiquaient d’autres personnes connus “à l’époque”. J’ai commencé à déraper là, plus précisement lorsqu’il a prononcé le mot ‘élite’ (en lien direct avec sa personne, bien entendu). Tranquillement, j'ai préparé mes arguments. Question de dégonfler sa tête, beaucoup trop grosse comparée au reste de son corps.

Je ne croyais pas que ce serait si facile. Le pauvre type m’a tellement ouvert de portes que je n’ai presque pas eu de plaisir à le remettre à sa place. Il m’a agréablement confirmé que la spécialité intellectuelle n’est pas l’intelligence. J’ai vraiment pris mon pied quand il s’est mis à m’étaler ses connaissances culturelles. L’inculte ne mérite aucune dérision. Par contre, se tordre devant l’inculte qui se dit cultivé est thérapeutique. Je ne m’éterniserai pas à écrire les baffes verbales qu'il a eu, mais pour vous situez son registre: Tatcher est la plus grande, Spielberg le plus grand génie du cinéma (à qui on doit 2001: A space odyssey), l’UQÀM c’est de la grosse merde et la vie vaut la peine d’être vécue pour les émotions qu’apportent l’acquisition.

Le verbe est aussi le nerf de certaines guerres, mais devant la salive gaspillée aujourd’hui j’opterai pour l’achat de la paix la prochaine fois. Les colonnes géantes qui caractérisent les centres d’achats me serviront désormais de cachette lorsque je rencontrerai un ‘ami’ que je suspecte d’avoir over-réussi.

Je resterai dissimulé au décor pour ne pas me décourager de voir à quel point ‘réussite’ est un mot galvaudé.

mardi, juin 13, 2006

Game # 5

«If you really want to see me
check your papers and your T.V.
Look who's tellin' who what to do
Kiss my ass good-bye
Don't give me that bullshit
you know who I am
I'm your nightmare little man»

Découvert cet hiver, merveilleux durant le temps des fêtes! Ok, je suis pas mal en retard, mais vaut mieux tard que jamais.

lundi, juin 12, 2006

L'heure de la procréation

Lorsque j'étais jeune, ma meilleure copine s'appellait Audrey-Ann. Elle habitait dans le rang, plus bas. On passait vraiment tout notre temps libre ensemble. Quand on n'avait rien à faire, on embarquait sur notre vélo et on allait voir l'autre, ce qui veut dire pas mal tout le temps! Peu importe le temps de l'année, on trouvait toujours quelque chose à faire pour se divertir, quitte à se claquer une heure de vélo pour aller manger une molle à Acton. Comme toute relation qui se respecte, nous nous sommes séparées au secondaire, nous avons pris des chemins différents. Elle est partie étudier à Drummondville et moi je suis allée à la polyvalente locale.

Un ou deux ans plus tard, elle est venue à notre école, mais nous n'étions plus pareille du tout. Par contre, on aimait bien s'amuser ensemble quelques fois quand même. Le nombres de niaiseries qu'on a pu faire dans nos cours de couture!! La dernière fois que je l'ai vu, ça fait deux ans. J'étais allée travailler au camp de jour à St-Théo pendant une semaine pour remplacer un ami. Quand elle est entrée dans la pièce, elle était magnifique!! Toute petite, toute menue, avec sa grosse bedaine de six mois! J'ai appris quand elle a accouchée par une amie, mais je n'ai jamais eu le temps d'aller rencontrer le petit Billy.

Et qu'est-ce que j'entends pas cette semaine? Elle attend son deuxième! Je crois que je suis due pour une petite visite moi là!

dimanche, juin 11, 2006

Crise d'adulte

Lorsqu’on a bien, on ne cherche pas toujours mieux. Des fois ça paie, d’autres fois non. J’ai eu ‘bien’ durant de longues années. Une décennie en fait, ma deuxième.. à quelques années près. Comme bien du monde. Mais je ne ne veux pas en faire mes 'belles années'.

Visiblement, j’ai bifurqué à la croisée des chemins parce qu’un jour (un mercredi) je me suis sorti une fourchette en me disant que bien ne suffisait plus. Peut-être était-ce la fourchette, je ne le saurai jamais, mais reste que le proverbe voulant que “l’ennemi du bien est le mieux” s’est détruit pour moi en ce nombril de semaine. Personnellement, être resté dans cette ouate aurait été de la complaisance peu gratifiante.

(Soupir) Définitivement déçu de ne pas avoir été un enfant turbulent, de n’avoir pu connaître la drogue plus jeune, à 4 ans, en gobant ma gellule ‘ritaline’ avant mon pâté chinois. Sincèrement marqué de ne pas avoir eu de crise d’ado, de n’avoir pu savourer le délice évident qu’on certains adolescents à s’offusquer parce que la roue n’est pas carrée. J’ai des carences énormes, quoi. (fin du soupir)

Je n’ai pas manqué le train cette fois. Et je n’avais pas tort: c’est plaisant ces crises morales du développement! Depuis quelques années, je m’amuse à regarder la formule castrante de la destinée-normale s’abattre sur des amis, connaissances et parents. C’est clair que quelques névroses se forment, mais contrairement aux appréhensions, elles sont généralement dues aux personne qui s’insurgent devant mon mode de vie ne se résumant pas à: éduqué, embauché, casé, blasé, avec bébé. Mais mes névroses ne seront jamais leurs psychoses. rires. Douce vengeance. C'est ce qui est bien avec la crise d'adulte: elle est beaucoup moins anarchique que les autres troubles. De cette façon, même en état de crise, je n'ai pas l'impression d'être au bord du gouffre.

Alors, ma bifurcation est fort plaisante. Je ne suis ni ritualiste, ni conformiste. Je suis contrairiste.


Et le mieux est à venir.

P.S.

Je n'aime pas les dimanches.

samedi, juin 10, 2006

2:30 A.M.

Travaillant maintenant tôt le samedi matin, j'ai décidé de me coucher tôt... Alors j'ai tout éteint et j'avais juste le son de la pluie pour m'endormir, ce qui habituellement m'aide à faire dodo. Mais en plus, hier, j'ai pu assister aux premières loges à un concerto sans pareil!!! Pendant au moins vingt-cinq minutes, j'ai pu entendre un mec dégeuler dans la rue. Je vous jure, la finale en toux était EXQUISE!!! Pierre Henry doit se retourner dans sa tombe, il a maintenant de la forte compétition...

J'veux être la première!!!

Bonne fête ma belle Jenniko!!! Je t'adore et tu es la femme de ma vie, même si t'es rendue vieille!! ;) :P

jeudi, juin 08, 2006

J'vais aller pisser là-dessus!

Pour ceux qui ne le savent pas, ça, c'est ma réplique. Je suis pisse-minute, c'est incroyable. Quand je me retrouve seule sur la bolle, je me mets à réfléchir à tout plein de trucs incroyables. Si on parle d'un truc que j'ai besoin de penser seule dans mon coin, je vais au toilette et je médite là-dessus.

L'autre jour, c'était ma première journée de bar non-fumeur. Je suis sortie brûler ma tope, pis j'avais l'impression d'être en pause à la job. Sprint de 10 minutes, toilette et clope vite fait. On s'entend que je suis tout à fait d'accord avec la nouvelle loi. C'est génial, je suis sortie ce soir et je n'ai fumé que deux cigarettes! Incroyable. En plus, je pue pas le fond de cendrier en rentrant chez moi!!!

Tout ça pour dire que ce soir, je me suis retrouvée toute seule à glander à un moment donné. Je suis donc sortie, et j'ai fumé ma première clope de la soirée. Toute seule comme une grande! Pis c'est là que je me suis rendue compte que je n'aurai plus jamais besoin de la toilette pour aller méditer! Assise toute seule dehors à fumer, j'ai tout le temps nécessaire pour réfléchir à tout ce qui peut bien obstruer mon cerveau pour autres choses. Ce qui se passe, ce qui se discute, ce qui monopolise mes pensées...

Comme ce soir, j'ai eu le temps de méditer sur un truc qui m'obsède depuis plusieurs mois... Le 19, on voit si ça se concrétise! Je vous en reparle...

mercredi, juin 07, 2006

Air- Universal Traveller

«I know so many places in the world
I follow the sun in my silver plane
Universal traveler

If you have a look
Outside on the sea
Everything is white
It's so wonderful
Universal traveler

So far, so far
So far away

I met so many
People in my life
I've got many friends
Who can care for me
Universal traveler

Just feel everywhere at home
Tomorrow
Is a brand new day
Let's go somewhere else
Universal Traveler

So far, so far
So far away»

Adjugé à M. K dans le coin!!

mardi, juin 06, 2006

Proverbes Chinois

'Si vous ne voulez pas qu'on le sache, mieux vaut encore ne pas le faire'

'La nuit paraît courte dans le plaisir, les veilles semblent longues dans la solitude'

'La langue bute toujours sur la dent qui fait mal'



Non, mais c'est vrai pareil. rires.

Game # 4

«Just feel everywhere at home
Tomorrow
Is a brand new day
Let's go somewhere else »

Parfait pour l'été!

Émilie Simon- Fleur de saison

«Dès les premières lueurs
Oh je sombre

Il me parait bien loin l'été
Je n'l'ai pas oublié
Mais j'ai perdu la raison
Et le temps peut bien s'arrêter
Peut bien me confisquer
Toute notion de saison

Dès les premières lueurs d'Octobre
En tout bien tout honneur
Oh je sombre

Je sens comme une odeur de lis
Mes muscles se retissent
Et j'attends la floraison
Mais qu'a-t-il pu bien arriver
Entre septembre et mai
J'en ai oublié mon nom

Dès les premières lueurs d'Octobre
En tout bien tout honneur

Oh je sombre

Oh le temps a tourné je compte les pousses
Des autres fleurs de saison

Je ne sortirai pas encore de la mousse
Pas plus qu'une autre fleur de saison

Pas plus qu'une autre fleur de saison
Ouuu-oouu-ouu-ouu(x4)

Il me parait bien loin l'été
Mes feuilles désséchées
Ne font plus la connection
Mais qu'a-t-il pu bien arriver
Entre septembre et mai
Je n'fais plus la distinction

Dès les premières lueurs d'Octobre
En tout bien tout honneur
Oh je sombre

Oh le temps a tourné je compte les pousses
Des autres fleurs de saison

Je ne sortirai pas encore de la mousse
Pas plus qu'une autre fleur de saison

Pas plus qu'une autre fleur de saison
Oouu-ouu-ouu-ouu
Pas plus qu'une autre fleur de saison ouu-ouu-ouu-ouu
Aaaaaaaaaaaa-aaa
Ouu-ouuuu-aaaaaaaaaa

Dès les premières lueurs
Oh je sombre»

Pas pris de temps celle-là!!

lundi, juin 05, 2006

Pitié, un tan!

C'est pas juste! Je suis sortie deux heures aujourd'hui juste pour pouvoir prendre des couleurs, pis j'ai lamentablement échoué. Je me suis réveillée tôt ce matin. J'avais du ménage à faire, mais comme il ne fait jamais beau quand je suis en congé, je ne pouvais me résoudre à rester en dedans toute la journée. J'ai donc fait un deal avec moi-même: à deux heures et demie, je devais revenir chez moi et commencer mes trucs plates. Ça me laissais quand même deux grosses heures de soleil à son zénith, ce qui est quand même respectable. MAIS NON!!! Je suis encore blanche comme un drap... maudit!

Me faire bronzer est un principe vraiment pénible pour moi. Après dix minutes, j'ai l'impression que ça fait deux heures que je fais rien et je commence à m'impatienter. J'ai donc prévu le coup: un livre, mon téléphone et mon appareil photo. Je suis partie sur un trip photos ces temps-ci, mais j'en prends jamais, donc je l'ai traîné, au cas où l'inspiration viendrait. Dommage, il ne m'a servi qu'à espionner un vieux monsieur. Pendant au moins une demie-heure, il est resté sur le même coin de rue à faire absolument rien. J'ai donc mis le gros zoom, histoire de voir si quelque chose m'échappait. Finalement, j'ai constaté qu'il ne faisait que se tenir là. Peut-être que c'est sa façon à lui de prendre du soleil, qui sait?

Tout ça pour dire que j'ai gaspillé un gros deux heures à glander au téléphone et à suer pour rien. Mais honnêtemnent, ça a valu la peine. Et puis en plus, j'ai vraiment tenu mon pari et j'ai fait mon ménage, ce qui est extraordinaire!! C'est ce qu'on peut qualifier de grosse journée plate, mais oh combien satisfaisante!! Désolée d'avoir partagé ça avec vous! Demain je remets ça, et je compte bien brûler...

Game # 3

«Dès les premières lueurs d'octobre
En tout bien tout honneur
Je sombre
Je sens comme un odeur de lys
Mes muscles se raidissent
Et j'attends la floraison»

Je n'ai fait qu'entendre tout l'album, je ne l'ai pas encore écouté. Par contre, ça m'a semblé aussi bon que les précédents. J'aime particulièrement cette pièce pour ce qu'on y dit: disons que ça me colle assez bien... It's up to you.

Cohérence: Absente.

Habituellement, la poussière retombe et le cynisme s’empare de moi pour m’aider à conclure que ma mauvaise foi n’était pas de nature mauvaise, mais lucide. Pourtant, ce fut un bon dimanche. Convenable, voire agréable.
Ayant attrapé le gène ‘instable-mentalement’ (vrai), dans une piscine étant jeune (pas vrai), je suis en outre border-Tourette et j’aime bien surprendre l’oreille d’autrui quelques fois en laissant échapper un “les dimanches... je haiiiiiiiiiiiiiis ça!!!!” à la façon des gémissements d'un enfant ne voulant pas se moucher. Mais, aujourd’hui, j’ai pas ‘touretté’.

Je me suis couché, hier, insatisfait de mon corps qui, malgré des indications cérébrales contraires, s’est investi dans une épopée-chiffon certes nécessaire, mais ô combien désagréable. J’ai donc voué mon samedi soir au nettoyage (que dis-je, au récurage). Je me suis levé sans pièce de monnaie collée à moi et mes pieds se sont sentis massés par le plancher lisse, la plage s’y trouvant hier ayant disparue. Quoi de mieux pour commencer une journée qu’un réveil sans objet agglutiné à soi, me direz-vous.. je sais, il n’y a rien de tel.

Je me suis lavé, habillé, j’ai lu le journal, j’ai reçu, j’ai visité, j’ai parlé au téléphone, écouté de la musique et je suis même allé faire l’épicerie (Igby n’aime pas faire l’épicerie). Non, mais... c’est vraiment poche comme journée!! Qu’est-ce que j’ai à me faire sécher les dents ce soir? Y a pas raison de sourire! Je ne suis même pas capable de me convaincre que c’était une journée médiocre, moi qui suis capable de croire aux lutins méchants si je m'efforce un peu. C’est juste qu’en bon obsessif-compulsif j’aimerais ça savoir ce que j’ai à déroger de mes habitudes. Les dimanches sont merdiques, c’est comme ça. Pas que je le veuille, mais c’est comme ça. (exemple patent de déni, de fuite du bonheur en lien direct avec le gène défectueux de l’auteur de ces lignes).




mouhahaha.

dimanche, juin 04, 2006

Skunk Anansie- Charlie Big Potato

I AWAKE

FROM BLOOD THICK DREAMS

WASHING BLAME

FROM MY KNEES

SOFTLY DONE

SO SECRETLY

I'M AWAKE

AS CHARLIE SLEEPS



A LONE BROTHER, A LONE SISTER

A HOME COVER, ALONE



I AWAKE

DRY THE SCREAM

SPIT THE VILE BREATH

TILL MY TONGUE BLEEDS

THINKS IT'S ALL GONE

FAMOUSLY

BROKE THE HARD GIRL

GOOD TO PLEASE



TELL IT LIKE IT IS

TELL IT LIKE IT IS

TELL THE SORDID TRUTH

TELL THEM

TELL IT LIKE IT IS

TELL THEM


Ça peut vouloir dire deux choses: première, vous aviez pas le goût de jouer, deuxième, vous la connaissez pas. Si vous entrez dans la deuxième catégorie, courez vous la chercher!! C'est juste malade. Le premier et le troisième album, c'est du bonbon pour les oreilles!!

Dernière soirée fraîche avant les canicules

On était tellement bien hier!! J'ai ouvert la fenêtre pour dormir, histoire de rendre ma chambre frisquette, ça dort tellement mieux!! J'étais sous la couverture, toute bien, et je me suis mise à penser à quelque chose... Faire dodo avec un gars ou ma «couvarte» en polar, c'est la même affaire. C'est doux, ça enveloppe bien, ça tient bien au chaud l'hiver et c'est trop chaud l'été.

vendredi, juin 02, 2006

Un brin de nostalgie

Ça y est, c'est maintenant impossible d'essayer de me convaincre du contraire. Je suis une jeune adulte. Je ne peux même plus me faire croire que je suis une adolescente, c'est fini. Je marchais tranquillos dans la rue pour me rendre à l'épicerie, et j'entendais des cris d'enfants, des cris de joie. Tant qu'à n'avoir rien de mieux à faire, j'ai suivi le son, pour pouvoir y mettre une image. C'en est une très belle que j'ai trouvée. Deux petits garçons qui s'amusaient dans la ruelle, qui jouaient à sauter d'un fil de fer en riant comme des fous.

J'entendais ma mère parler dans ma tête. Je l'entendais me dire de profiter de mes années d'insouciances... Putain qu'elle me faisait chier quand elle me disait ça! Moi, je voulais être vieille le plus vite possible pour pouvoir vivre ma vie, probablement comme beaucoup d'entre vous... Puis je me retrouvais à l'entrée de cette ruelle à les observer et à me dire exactement ce qu'elle me disait. Ce qu'elle a toujours raison, cette chère maman. Je me retrouvais là à être jalouse de deux petits gars de huit ans, de leur innocence, de leur candeur. Mais surtout de leur habilité à tout voir d'une façon si magique, si amusante, si... facile. À cet âge, on ne veut pas prendre son bain, on ne veut pas faire ses devoirs, on ne veut pas aller à l'école. À la limite, on ne veut pas manger les carottes dans notre assiette.

La fin de semaine dernière, ma petite soeur me suivait partout. Elle tenait absolument à partager avec moi sa passion des insectes. Elle me montrait les spécimens qu'elle avait ramassés elle-même dans la nature. Elle était particulièrement fière d'un beau coléoptère bleu qu'elle a attrapé il y a quelques semaines: un spécimen rare ici il paraît. Donc elle me mettait fièrement sa boite à chaussure sous le nez et me montrait ses cigales, son coléoptère et ses nombreux papillons qui y étaient épinglés. Puis elle a sorti son livre des insectes du Québec pour me montrer de quoi avaient l'air les chenilles qui donnaient ses papillons. Quand je lui ai dit, après une heure, que j'étais tannée de regarder ses bébittes, elle est allée dans son coin et elle a continué à regarder son livre. Puis sans un mot, elle s'est levée, est allée chercher son filet et est partie à la chasse. Puis elle m'a rapporté un joli papillon blanc dans son joli filet rose en forme de papillon. Après avoir mis l'insecte dans la boite de capture, elle est partie jouer avec les autres. C'est aussi simple que ça quand tu es petite, pas de chi-chi.

J'imagine que ça se peut à notre âge aussi... en fait, je dis ça, mais je suis pas vraiment sûre de me croire. Est-ce que les responsabilités engendre nécessairement une vision terre-à-terre de la vie? Parce que si je regarde dans mon entourage, les seules personnes ayant gardé cet état d'esprit et qui ont au minimum mon âge sont les êtres les plus irresponsables que je connaisse. Ce n'est pas la peur de vieillir qui me fait parler, loin de là. Je crois que ce n'est que l'ennui. Peut-être que c'est moi qui suis trop infantile et qui ai de la misère à m'adapter aux gens autour de moi qui embarquent dans leur vraie vie d'adulte.

Peut-être pas.

Game # 2

Bon, j'espère que c'est un peu connu. Moi, c'est un de mes groupe culte, mes dieux!!! C'est avec cette chanteuse là que j'ai commencé à crier dans ma chambre et à m'intéresser à ma voix classique. Vous avez donc ici un petit indice!!!! Et non, ce n'est pas de la musique classique...

«I AWAKE

FROM BLOOD THICK DREAMS

WASHING BLAME

FROM MY KNEES

SOFTLY DONE

SO SECRETLY

I'M AWAKE

AS CHARLIE SLEEPS»


Une chanson juste géniale!!!! À vous de trouver...

Réponse: Fiona Apple- Fast as you can

I let the beast in too soon, I dont know how to live
Without my hand on his throat; I fight him always & still
O darling, its so sweet, you think you know how crazy
-how crazy I am
You say you dont spook easy, you wont go, but I know
And I pray that you will
-fast as you can, baby run-free yourself of me
Fast as you can
I may be soft in your palm but Ill soon grow
Hungry for a fight, and I will not let you win
My pretty mouth will frame the phrases that will
Disprove your faith in man
So if you catch me trying to find my way into your
Heart from under your skin
-fast as you can, baby scratch me out, free yourself
Fast as you can
Fast as you can, baby scratch me out, free yourself
Fast as you can
Sometimes my mind dont shake and shift
But most of the time, it does
And I get to the place where Im begging for a lift
Or Ill drown in the wonders and the was
And Ill be your girl, if you say its a gift
And you give me some more of your drugs
Yeah, Ill be your pet, if you just tell me its a gift
Cuz Im tired of whys, choking on whys,
Just need a little because, because
I let the beast in and then;
I even tried forgiving him, but its too soon
So Ill fight again, again, again, again, again.
And for a little while more, Ill soar the
Uneven wind, complain and blame
The sterile land
But if youre getting any bright ideas, quiet dear
Im blooming within
Fast as you can, baby wait watch me, Ill be out
Fast as I can, maybe late but at least about
Fast as you can leave me, let this thing
Run its route
Fast as you can



Comme c'était trop facile, je vais trouver autre chose... Dur de choisir quand tu connais pas les goûts de tous, mais bon, je trouverai bien!

jeudi, juin 01, 2006

Un petit jeu

Ok, ça me tente, tant pis si vous n'embarquez pas! Je vais poster des extraits de paroles de chansons, et vous devez trouver c'est quoi. Je n'irai pas trop difficile au début, et si vous vous joignez à moi et que vous êtes trop bons, on augmentera le niveau de difficulté!!!

Igby, pas besoin de te dire que tu n'as pas le droit de participer...


«I may be soft in your palm but I'll soon grow
Hungry for a fight, and I will not let you win
My pretty mouth will frame the phrases that will
Disprove your faith in man
So if you catch me trying to find my way into your
Heart from under your skin»

Je vous laisse quelque temps... Elle est quand même facile!

Profession: libraire

Ça y est!! Aujourd'hui était ma première journée en librairie. Au départ, je n'étais pas trop sûre si j'étais contente, comme vous le savez. Mamathilde était là pour me convaincre, et elle a quand même pseudo réussi, mais le doute persiste jusqu'à ce que je tente l'expérience.

Hier soir, j'ai fini de travailler à neuf heures. Je glande un peu là avec une amie en pause le temps qu'elle fume sa clope dehors, étant donné qu'il ne pleuvait plus... Quand je suis partie, il a recommencé à pleuvoir, &$&*@$!$!!!! Moi et un ami, on entre à la Boîte Noire, le temps que le gros de la pluie passe... Eh bien, je suis partie vers neuf heures quarante-cinq, et il ne pleuvait pas vraiment moins! (Quelle jolie phrase... douteuse!) J'étais en beau joualvert, pas besoin de vous dire! Des cheveux, j'en ai vraiment beaucoup, et quand je suis arrivée chez moi, il étaient tous trempés. Tout ça pour dire que je me suis couché éveillée, et ce matin, je me suis réveillée endormie... Difficile de se lever au moment où tu es dans ton sommeil paradoxal habituellement! J'enfile donc une paire de jeans et un t-shirt crappy, tout comme mon humeur, et je me rends au boulot. D'habitude, je suis fatiguée la première heure et ensuite ça va, mais aujourd'hui, ça n'a pas été comme ça.

On a passé cinq heures et demie à faire le tour de la librairie, pour voir tous les départements. Quand tu n'as pas déjeuné, un dîner à deux heures et demie, c'est tard en maudit! À la fin, j'étais presque plus capable de suivre et j'étais découragée. Et je n'étais vraiment pas sûre d'aimer ça, même si je savais très bien que c'était nécessaire, et surtout, bien pratique pour moi! Après mon repas tardif, on est embarqué sur l'ordinateur. Des trucs que je savais, mais puisqu'on est deux à être entraînés en même temps, il fallait le faire. Au moins, mon cerveau pouvait être au repos!

Ensuite, j'ai commencé à tripper! Mes sections assignées sont les arts et les dictionnaires. Les arts, c'est ma vie, et le dictionnaire, mon livre de chevet, donc en partant, c'est très bien! Il me donne donc une feuille de retour à faire et m'accompagne durant mon parcours, pour me guider. En gros, j'ai des titres que je dois trouver, compter être sûre d'avoir le bon inventaire pour ensuite enlever ceux que je dois retourner. Ça l'air vraiment plate comme ça, mais mon dieu que j'aime ça!!! Je suis maintenant convaincue, c'est ma place! Je pouvais même déjà aider quelques clients, wouhou!!!

C'est fou comme ça fait du bien d'aimer son emploi!!!