Putain de bar...

Bon, ça y est... plus le droit de fumer!! Honnêtement, je suis d'accord. Enfin, même si on se lave avant de sortir pis qu'on passe la soirée assis sur notre derrière, on ne sentira pas le balzouelle en rentrant à la maison!!! Reste que j'ai quand même ressenti le besoin d'aller passer cette dernière soirée au Boudoir avec les gens que j'apprécie, histoire de se rappeller le bon vieux temps!

Une soirée supposée finir tôt et qui ferme le bar, ou presque, encore... Mais bon, j'ai quand même obtenu ce cendrier que je voulais tant... Mouhahaha!!! Et en plus, j'ai enfin vu «La Banquise» rénovée!!! Magique!! Des toilettes qui flushent toutes seules, une petite terrasse toute cute, plein de place de plus pour manger et une cuisine légèrement plus grande. Tout ça avec les même poutines délicieuses et des mecs mignons.... Magique, je vous le dis!!!

Indéniablement!!

[voir message plus bas]

Björk est une déesse!!

Ok, ce n'est peut-être pas elle qui l'a écrite, mais c'est elle qui l'interprète le mieux!! J'ai vraiment une fixation sur ses textes ces temps-ci!!! Enjoy!

"It's Oh So Quiet"

it's. oh. so quiet
it's oh. so still
you're all alone
and so peaceful until...

you fall in love
zing boom
the sky up above
zing boom
is caving in
wow bam
you've never been so nuts about a guy
you wanna laugh you wanna cry
you cross your heart and hope to die

'til it's over and then
it's nice and quiet
but soon again
starts another big riot

you blow a fuse
zing boom
the devil cuts loose
zing boom
so what's the use
wow bam
of falling in love

it's. oh. so quiet
it's. oh. so still
you're all alone
and so peaceful until...

you ring the bell
bim bam
you shout and you yell
hi ho ho
you broke the spell
gee. this is swell you almost have a fit
this guy is "gorge" and i got hit
there's no mistake this is it

'til it's over and then
it's nice and quiet
but soon again
starts another big riot

you blow a fuse
zing boom
the devil cuts loose
zing boom
so what's the use
wow bam
of falling in love

the sky caves in
the devil cuts loose
you blow blow blow blow blow your fuse
when you've fallen in love

ssshhhhhh...

Semaine de fou

Entre les soupers, les cafés, les bières et Sex and the City, j'ai à peine eu le temps d'écouter de la musique... c'est peu dire! Premièrement, j'ai finalement eu la job, c'est officiel! Au départ j'étais pas trop sûre d'en être heureuse, mais plus ça va, plus je suis contente. Je quitte une job poche avec un horaire de rêve pour monter à l'étage... enfin!

Je suis vraiment addict aux séries télévisées, en une journée et demi, je me suis tapé une saison et demi de Sex and the city. C'est même rendu que je pense en anglais, merde!! I hate when it happens!! Mais bon, puisque la grand-mère est dans la province, c'est quasiment mieux comme ça!!! Un bon adon, comme je dirais. À minuit hier soir, je me suis rendu compte que j'en avais oublié de manger... un peu fou, mais bon! J'ai finalement commencé mon projet de tricot, avec la télé, c'est un bon mix!! Je suis pas encore sûre si ce sera un bustier ou une robe-soleil, mais je verrai bien en route, à quoi sert de se mettre des limites? Vive le rouge! Vive la passion!

Demain, je suis supposée aller chez mes parents... La semaine dernière, c'était la fête à ma grand-mère et à ma tante, donc gros party en vue. Je pourrai y voir mon filleul, ce que je l'adore ce petit bout de chou! Le monstre le plus cool au monde! C'est fou ce quil brisera des coeurs ce mec... À six ans, il a déjà plusieurs blondes à la fois, pour ne pas les rendre jalouses... rire! Le coeur sur la main, je vous dis!!

C'est une foutue belle journée, et le bonheur est au rendez-vous!! Fouillez-moi, je sais pas pourquoi, mais bon, on va le prendre pendant qu'il y est! Mais avant tout ça, un autre party ce soir chez une autre copine. Je n'y connais pas personne, donc ça augure bien!! Qui sait, peut-être que l'homme de ma vie y sera!! On est jamais trop optimiste! Donc sur ce, je fini de me mettre sur mon trente-six et barbecue time!! Wouhou!!

Vive l'été!!!

(Pour moi, le printemps, c'est déjà fini!)

Culte Déviant.

À voir. À revoir.

Eurk!

J'étais assise là, sur le trône, lorsque je l'ai vu passer sur le mur juste devant moi. Cette sale bestiole inofensive que je déteste tant! Une grosse araignée à pinces... Je suis pas capable de les écraser, les salopes, ça m'écoeure. Je l'ai noyé à la place!!! Mouhahaha!! Mais j'en ai encore la chair de poule... Bébé, certes, mais reste que j'ai peur d'aller me coucher, maintenant. Je l'imagine me grimpant sur le visage, eurk eurk eurk!!! Et puis en plus, j'ai un meurtre sur la conscience... Mauvaise nuit devant moi! Et si elle n'était pas vraiment morte et qu'elle venait se vanger durant la nuit?? Non non non!!!! Papa? Maman?

Pollution Visuelle

Je trouve pénible et particulièrement insupportable de me retrouver en permanence bombardé par la séduction publicitaire. La ‘propagande de l’acquisition’ me trouble: la paralysie que provoque l’anéantissement de mon autorité m’épuise. Je ne possède aucun moyen d’arrêter ou même d’endiguer ce phénomène aliénant.

Carences multiples peuplent le monde de la vente à l’image et l’hémorragie idéologique s’est vite répandue. Absence d’originalité, profusion de clichés, conformisme fastidieux, flagrant manque de subtilité, répétitions grotesques, mépris du consommateur, bref c’est habituellement assez médiocre. Omniprésente, la pub a réussie son modelage aux paysages urbains et ce qui me dérange c’est justement de ne plus la voir! C’est rendu subliminal! Ce qui me travaille encore plus, c’est que de la bonne pub, ça existe!! Le but est aussi discutable, mais il y a moyen de faire du bien avec du mal.

Ceux qui dirons que je me cherche des sujets pour m’offusquer... bien c’est vrai. rires

p.s.: Ce qui a fait en sorte que j’ai eu besoin d’écrire ma hargne, c’est une pub comme bien d’autres, c’est probablement juste que j’avais les prédispositions requises à m’offusquer pour rien. La pub vantait une crème (je cite) ‘pouvant donner l’apparence d’une peau saine’. L’apparence!!! Pourquoi ne pas juste dire que la crème donne un beau cuir vivant? Bien non, en plus il faut qu’elle ait l’AIR saine!! En gros, ça revient aux cons qui choisissent un livre que par la couverture! grrr.

Encore

Le flux s’est tu, ça me tue. Je serai nu si je ne me déshabille pas seul et corrompu si ma volonté laisse mon corps se retrouver dévêtu par l'inconnu. Je m’y remet avec intérêt pour l’imparfait.
Féroce désir d’affirmation en régénération: j’ai encore envie d’évolution. Dessiner ma destinée.
Art, je pars!! :)

Un brin de jalousie ne fait pas toujours du tort!

Ça y est, je retourne en interprétation!

Le dilemme mental dure depuis presque deux ans déjà. Mise en situation: je suis une chanteuse classique qui ne «fit» pas dans son rôle. Un monde où la superficialité règne, où le mérite ira à la plus bitch... Fascinant comme monde, vraiment, mais pas tellement un endroit où je croyais être capable de vivre. Pas mal juste des filles, d'attaque avec leur hypocrisie! Étant plutôt du genre «low profile,» j'ai jamais réussis à m'y faire. Tu veux faire ton «show off!» Vas-y, je te laisse toute la place!

Pourtant, mes trucs allaient super bien. Toujours les meilleures notes, de bons rôles intéressants, c'était pas trop pire, mais je me suis quand même sauvée. J'ai lâché le cégep, et il me reste donc une session à finir... En cours de route, je me suis mise à hésiter entre retourner faire du chant à temps plein ou aller en musicothérapie. Angoisse de l'artiste, j'imagine. Tous croient en mon potentiel, mais je doute toujours... Vivre de ta voix, c'est quand même un petit peu ridicule! Je me disais que je commencerais mon bacc en interprétation, et que si ça ne débouchait pas sur quelque chose, j'opterais pour la musico.

Eh bien, aujourd'hui, j'ai croisé une fille de St-Laurent. Elle me regardait, l'air prétentieuse, et me demandait ce que je faisais ces temps-ci.

- Pas grand chose.

- Tu chantes encore?

- Bah, chez moi, sans plus.

- Pourquoi?

- (Putain, elle m'énerve celle-là!) Parce que je me suis rendu compte que je n'étais pas assez compétitive pour faire ce métier là...

De son air supérieur, elle me répond: «C'est sûr que t'es pas d'avance sans ça!»

Ce fut la goutte!! J'avais juste le goût de lui répondre: «Regarde la grande, c'est pas parce que t'es à l'université pis que je travaille dans une librairie que je suis une totale loser!! J'aurais pu y aller si j'avais voulu, moi aussi!» Mais je ne l'ai pas dit... J'étais vraiment jalouse de voir qu'elle avait continué et de voir où j'en étais. En réprimant ma réplique, je me suis aussi dite que j'étais hypocrite moi aussi! Génial!! Je «fit» dans le moule de la parfaite chanteuse classique! Ça y est, j'en ai pas besoin de plus!

Donc veuillez accueillir Juli, qui a décidé de se prendre au sérieux dans son non-sérieux! Je me relance!.

Se renier pour faire plaisir??

Si on applique le réflexe de Pavlov aux lois des festivités commerciales, aujourd’hui est un jour pour en faire baver plus d'un, amoindrissant le peu de pouvoir d’achat de plusieurs pour acheter un cadeau à tendre môman.

Je vais m’épargner le récit tordu de ma famille maternelle en le résumant aux faits que ma mère a sept soeurs, aucun frère et que quatre d’entre elles sont propriétaires d’un salon de coiffure/esthétique (hélas, ma mère fait partie d’elles) plutôt coincé. Facile de comprendre que la fête des mères, ce n’est pas rien dans la famille.

J’ai eu beau expliquer mon point de vue sur le niveau commercial de ce rappel honteux sur l’amour que doit porter un enfant à sa mère, mes essais se sont soldés en “récit gauchiste cheap”; c’est ce que mes tantes m’ont dit. Cela ne m’a pas convaincu à acheter un cadeau cette année, je n'ai fait que réitérer, pour me déculpabiliser, mon désir de piger une date dans un chapeau, à laquelle j'achèterais un cadeau à ma mère (mais elle ne veut pas!)

Je prends bien des chemins pour essayer de répondre à une question que je me pose:

Ma mère va arriver au travail mardi et tout le monde va parler de cette fête superficielle, prétexte aux manifestations d’amour hypocrites, en jouant à qui pisse le plus loin pour savoir laquelle va avoir eu la plus belle journée (ce qui veut dire, dans ce milieu, celle qui a eu le plus beau (et gros) cadeau). Ma mère comprend et va même jusqu’à m’appuyer dans ma lutte anti-achats-obligés, mais je trouve ça triste (pas pour moi, parce que je m’en fou, mais pour elle) de savoir que comparée à ses clientes et soeurs elle sera probablement celle qui pissera le moins loin et je sais que, malgré tout, ça doit lui faire de quoi. Je suis égoïste?

p.s.: je lui ai quand même souhaité 'bonne fête des mères' cet après-midi là...

The anchor song

I live by the ocean
And during the night
I dive into it
Down to the bottom
Underneath all currents
And drop my anchor

This is where I’m staying

This is my home



J'ai dû écouter cette chanson au moins quinze fois durant mon parcours!! Et je n'exagère pas du tout! Au secondaire, c'est une pièce que j'écoutais vraiment en boucle, et je l'avais oublié depuis... Quand je l'ai entendu tantôt, j'ai flashé tout de suite! Ce que je l'adore!! Autant les paroles que la musique. Si quelqu'un est dedans pour la jouer, je suis partante! Je suis même prête à la repiquer s'il le faut... petite plugg en passant, avant d'aller me coucher. Ça m'obsède vraiment depuis tantôt. Il faut que je la chante ABSOLUMENT!!!! Vive Björk... Sur ce, bonne nuit à tous.

Fin de Juli

Les criss de bus de nuit!

Ok, ok... je l'avoue, c'est mon erreur, mais je suis en &%$*!%@? pareil! Pour une fois, je décide de suivre des amies, et je sors de mon plateau chéri pour aller ailleurs... direction: café Chaos. Premièrement, les filles, si vous êtes en phase femmes requins, ne sortez pas là les vendredis, il n'y a pas de gars! Heureusement, j'y ai découvert une copine avec qui je ressortirai très fort probablement, avant qu'elle ne me quitte pour son pays, au mois de septembre... Que de tristesse que de la découvrir quatre mois avant qu'elle ne parte, surtout que je la connais depuis quelques mois déjà!

Mais bon, tous ça pour dire que ce soir, sous les judicieux conseils d'Igby, je me suis trouvée quelque chose à faire. Comme d'habitude, mon amie me quitte super tôt, donc je me retrouve seule avec son amie à elle. Comme je l'ai dit plus tôt, ce ne fut pas trop mal: toute deux célibataire, on se retrouve sur la même longueur d'ondes. Quand elle fini par me quitter, je décide donc de marcher jusqu'au Boudoir, voir s'il n'y aurait pas quelqu'un avec qui finir la soirée... Mamathilde, t'étais même pas là!!! :P

Rendue là, j'ai hésité: est-ce que je profite de la pluie et je rentre chez moi à pied ou je prends le bus? J'ai marché jusqu'à Papineau, et là, le Mc Do m'a appellé. Je sais, je sais, c'est dégueux, mais bon, pour moi, alcool rime avec bouffe. Comme j'avais le temps de commander quelque chose avant que le bus ne passe, j'ai opté pour un double cheese (que de détails!!!) Le seul problème, c"est que je n'ai pas regardé QUEL bus passait... Ce qui fait que je me suis retrouvée au métro Frontenac, calisse!! Pour ceux qui connaisse mon trajet, c'est crissement pas sur mon chemin! Eh bien, Geek, tu m'aura apporté une chose dans la vie, j'ai réussi à me replacer très facilement et à me rendre chez moi à pied, pour le double du temps... Dire que j'ai failli laisser mon Ipod chez moi ce soir! Une chance que j'ai écouté mon sixième sens!

Donc je voudrais dire merci à tous ceux qui m'ont accompagnés sur mon chemin du retour: Antoine, Silverchair, Mara, Freeworm, RJD2... Si vous avez de la route à faire, et que vous voulez la faire vite, je vous recommande So Flûte de St-Germain!!! De William-Tremblay/St-Michel à chez nous, je n'ai même pas eu le temps de l'entendre deux fois, pis en plus, elle est écoeurante!!! Ok, je marche vite vous me direz, mais écoutez-là, vous aussi vous marcherez vite en tit-pépère et quart!! Finalement, morale de l'histoire: marche pour te rendre chez vous ou prend le taxi, Juli, le bus, ça vaut pas de la marde!

Note à Igby: je suis en criss autant que la fois ou on essayait de revenir à St-Laurent!!

La pataugeuse

D'un geste totalement désintéressé, il a glissé son bras sur mes épaules. C'est là que je me suis sentie fondre comme de la glace sous du sel... Tout simplement parce que je sais que pour avoir posé ce geste tellement anodin, il doit avoir une confiance énorme en moi, ainsi qu'un intérêt marqué...

J'avais cessé de voir en lui l'homme que je cherchais. J'en ai même oublié à quel point je ne voyais que lui au départ. Ça a duré peut-être quinze secondes, le temps que quelqu'un nous dérange et qu'il réalise ce qu'il faisait, mais tout m'est revenu en surface. Toutes ces petites choses que je voyais en lui, je les avais poussées du revers de la main... Trop compliqué, trop incertain, trop demandant, trop dérangeant... J'avais fini par oublier, par voir en lui que l'ami, parce que j'y parviens toujours. Je ne suis pas du genre combattante: si je ne le sens pas, je passe à autre chose. Défaitiste, à la limite, si ce n'est pas tout de suite, ce ne sera jamais. Très impatiente, finalement!

Depuis quelque temps, on m'a fait réaliser que c'était facile, que c'était réciproque, mais qu'on était tous deux peureux. Nous sommes du même moule, du genre à ne pas s'avancer si ce n'est pas certain... Tout un problème, l'incertitude! Parce que j'y baigne toujours. Maintenant que je sais que je n'ai qu'à bouger, je ne suis plus certaine de ce que je veux. Typiquement féminin, j'imagine! J'y trouve tout ce que je cherche, mais je fige, j'ai peur de m'embarquer sans en être totalement certaine. Peur de me tromper, peur de détruire quelque chose qui est peut-être mieux comme ça, peur d'être un petit peu trop girouette pour m'embarquer... Ou j'ai peut-être la trouille de m'embarquer pour trop longtemps, de passer à côté d'autre chose... Laissons les choses aller, je me dis que la réponse s'imposera d'elle-même!

Du moins, c'est agréable de voir que les gens auxquels je porte intérêt ne sont pas toujours totalement désintéressés!! Il ne reste qu'à souhaiter qu'il ne se pousse pas à l'autre bout du monde avant que j'allume, cette fois-ci!!! Vive le printemps!

Séances Libidinales

La saison des grands déploiements est là. N’ayant pu s’adonner à certains rites sexuels exotiques sur surface gazonnée publique depuis quelques mois, le couple du nord ressent le besoin de soulager son niveau d’exhibitionnisme, en souffrance, question de renouveler la passion durant cette période de rénovation lubrique. Il s’adonne donc à des activités comme s’avaler mutuellement, se pétrir avec fougue ou encore (très populaire) prendre toute la largeur d’un trottoir en formant une barrière d’amour. Ces mouettes (euh.. tourtereaux) en rut forment l’entité “ménage” qui perd souvent de vue l'idée que d'autres personnes peuplent la cour, le parc, etc.

C’est beau, c’est bien tout ça. Jusqu’au malaise. Je supporte pas le malaise. Certains couples par leurs outrageuses séances libidinales créer un malaise.

Analogie véridique (ou sophisme si celui ou celle qui lit ceci forme un ménage): Je supporte pas les couples (en soif de yeux en tout cas).

rires

L'affaire du sac

Pour la première fois depuis je ne sais plus quand, je me suis endormie à une heure ce matin, ce qui est excellent. À cinq heures et demi, j'ai eu droit à un show live dans mon salon. Ma coloc s'est mise non seulement à pleurer, mais à crier. Tout ce que j'entendais, c'était son chum qui parlait d'un sac et elle qui demandait ce qu'il y avait à l'intérieur et qui disait que c'était pas correct. Et elle se remettait à crier. À cinq heures et demi, calvaire! Lui, il est sorti en coup de vent, j'ai entendu la voiture partir, et elle est restée seule dans l'appart à faire le va-et-vient entre le balcon ( qui est à côté de ma fenêtre ) et l'autre bout de la maison. J'aurais pu me lever pour savoir ce qui se passait, pour essayer de la consoler, mais j'avais trop peur de très mal réagir, étant donné que pour la énième fois, elle me privait de mon précieux sommeil. Alors je suis restée dans mon lit à écouter ce qu'elle disait, à ne rien comprendre. Quand il l'a rappellé, elle n'arrêtait plus de l'insulter, de dire qu'il n'arrêtait pas d'être con et bla bla bla... C'est qu'elle a les hormones dans le tapis, la grande, on est pas supposé être capable de lui en vouloir. Quand je me suis finalement levée, ce matin, après qu'elle soit partie, il y avait plein de notes accrochées partout dans l'appartement. Si mon sens commun est bon, je crois qu'ils se sont fait défoncés la porte arrière de leur voiture toute neuve et qu'ils se sont fait voler leur sac avec tous leurs trucs importants. Tout ça pour dire que je me sens mal de ne pas m'être levé pour elle. Je me suis rendormie, c'est ça le pire...

Six feet under...

- Why do people have to die?

- To make life important.

Pendant que j'ai de l'inspiration...

Bon, bon, bon! Dix choses auxquelles j'ai hâte...

1- De retourner à l'école!

2- Que mes futurs colocataires arrivent enfin chez moi!!

3- Que la console de Play 2 de Louis arrive chez moi, pour acheter Grand Theft Auto.. (Cath, t'es pas correcte!)

4- D'aller chez mes parents pour jouer à Mario Kart avec ma petite soeur!

5- D'avoir une bedaine, mais pas trop vite, quand même!

6- De jouer de la musique avec des gens régulièrement!

7- De voir Lauriane, j'ai réalisé hier que ça faisait presqu'un an que je lui avais pas parlé... :S

8- Aux vacances!

9- De tomber amoureuse!

10- Last, but not least: qu'Igby revienne habiter en ville!!!!!!!!!!!

Criss que j'ai hâte!!!

Intermède entre deux épisodes!!

Ça y est! J'ai réussi à dormir! Faut croire que c'est ma chambre qui empêche Morphée de venir me border! On m'avait invité à une fête hier, mais de toute la journée, il était clair pour moi que je n'irais pas. Au travail, j'avais l'air d'une vraie zombie, j'avais de la difficulté à garder les yeux ouverts. Comme de fait, rendu chez moi, il m'était incapable de dormir. C'est pourquoi je me suis embarquée vers l'inconnu et j'ai décidé de m'y rendre.

Soirée pas trop mal... encore une fois, je n'y connaissais absolument personne. J'ai donc observé les gens, fidèle à mes bonnes vieilles habitudes... J'avais l'impression d'être dans ces soirées du secondaire, où tout le monde se connaît de visage mais sans plus. Tout pleins de petits groupes qui daignent se mélanger, pour un soir. Comme l'a si bien dit Vincent au début de la soirée, c'est quand tout le monde quitte et qu'il ne reste qu'un petit groupe à la fin que la vraie soirée commence!

J'ai aussi pu confirmer quelques petits trucs que je croyais. Je ne suis pas du genre à remarquer les beaux gars. Étrange ou impossible me direz-vous, mais bon, je suis comme ça! Je les trouve beaux qu'à partir du moment où ils ouvrent la bouche et que ça vaille la peine d'écouter. Pourtant, quand un certain mec est entré hier, je l'ai tout de suite remarqué... J'aimais bien son style et je trouvais qu'il paraissait bien. Dans mes observations, je voyais bien qu'on avait quelques intérêts communs, mais bon, je ne lui avais pas encore parlé. À un moment donné, il est venu me rejoindre. Et c'est là qu'il a commencé à parler... Merde, j'étais plus capable! J'avais beau changer de pièce, et plus d'une fois, il me suivait partout, pis il parlait tout le temps. Aussi pire qu'un enfant de sept ans. J'ai réussi à m'en débarrasser en le pluggant avec une copine au flux verbal aussi intense. Ils ont eu l'air de bien s'entendre! Tant mieux pour eux, et pour moi. Heureusement, il y avait d'autre monde, beaucoup plus intéressant...

Pour la première fois en plusieurs mois, je suis revenue chez moi sans écouteurs, aujourd'hui. J'ai enlevé cette couche m'imperméabilisant aux propos des autres et je me suis promenée en me saoulant de ce qu'ils avaient à dire en cette magnifique journée. Voyeur, certes, mais bon, à partir du moment où tu parles extrêment fort dans la rue ou au cellulaire dans l'autobus, tu introduis les autres dans ta conversation, selon moi. C'est marrant tous les trucs insipides qu'on peut entendre. Ou lire, comme vous le voyez bien!! rire Je vais aller finir ma saison cinq de «Six feet under» Ça vaut mieux!

La parade

Une autre journée weird dans ma vie de caissière! Aujourd'hui, j'ai eu droit à une invitation... Comme vous avez eu la chance de lire dans un texte de Mamathilde, il y a quelques temps, un homme d'un certain âge m'a déjà offert un livre pour Noël. Eh bien aujourd'hui, il m'en offrait encore plus!

Comme à toutes les fois, il se présente à mon comptoir... Au départ, il me dit:

- «Ce serait bien qu'on apprenne à mieux se connaître..»

Et à moi de répondre à cet homme qui a probablement le même âge que mon père:

- «Je ne crois pas, non...»

Mais il n'a rien entendu... Le malaise s'était déjà emparé de mon être, mais en bonne professionnelle que je suis, je fais comme si de rien n'était... À la fin de la transaction, il me dit:

- «Et puis? C'est oui ou c'est non? Est-ce qu'on peut faire de plus ample connaissance...?»

Bien sûr, j'ai répondu non. Il était là à me dire que c'était dommage, et patati et patata... Je voulais me cacher! La plupart du temps, les gens me disent qu'ils me donnent environ 16 ans... Alors je trouve aberrant qu'un homme de cet âge puisse inviter une petite fille qu'il ne connaît pas de la sorte! Honnêtement, j'en ai été vraiment troublée!

Mais ce n'est pas tout! J'ai vraiment eu droit à la parade de tous mes fans aujourd'hui. Un homme, de très belle allure, la question n'est pas là, vient me voir pour la énième fois en plusieurs mois. Tout ce qu'il trouve à me dire, c'est:

- «C'est probablement la dernière fois que je viens ce soir...»

Ok, personnellement, je m'en sacre comme l'an quarante! Mais bon, j'ai la job dans le sang, faut croire!

- « Oh... Vous déménagez?»

Je sais depuis un bon bout de temps que je lui ai tapé dans l'oeil, mais je n'en ai rien à foutre, en vérité! Et je sais aussi très bien que c'est une façon peu subtile de tâter le terrain... Il m'a donc répondu que, non, il avait terminé son contrat dans le coin et qu'il changerait probablement de quartier. Je l'ai trouvé bien drôle! Méchante que vous dites?! Sûrement, mais que puis-je y faire?

Over my dead body

Où est-ce qu'on commence? Où est-ce que notre limite à nous a droit d'exister? Où est-ce que la vie des autres arrête d'envahir notre monde, arrête de prendre toute la place? Où se situe notre air dans cette grosse bulle commune? Où est la ligne que je me dois de tenir fermée à autrui? Trop de questions, pas assez de réponses...

J'ai recommencé à vivre il y a peu de temps... En reconstruisant ce semblant de moi-même, je me rends compte que ce n'est pas si facile. Difficile de voir qui tu es par rapport à toi, et non dans le regard des autres. Pas que je m'y cherche, mais plutôt que c'est le seul endroit où je sois capable de me rendre tangible à moi-même. Depuis plusieurs mois, je ne dors pas la nuit. Le petit hamster dans ma tête m'empêche de prendre le repos nécessaire à un excellent fonctionnement. Il est cinq heures, et je suis là à écrire tout ce qui me passe par la tête. Histoire de pouvoir dormir quelques heures dans ma journée de congé. À partir du moment où j'ai commencé à vivre ma vie, je me suis rendu compte que j'avais tué qui j'étais depuis des lunes!

La jeune fille solitaire que j'étais a été achevée par des êtres dont je ne saurai jamais s'ils ont existés. Ils ont peut-être emporté avec eux le bien-être face à elle-même, comme ils ont peut-être emmené bien d'autres choses.... Je ne saurai probablement jamais, mais reste que je me dois maintenant de faire face à ces démons. Depuis quelques semaines, je n'ai passé qu'une seule journée seule, et heureusement, elle ne fut pas trop pénible. J'ai réussi à échapper aux réflections fatidiques de ce cerveau qui roule trop en faisant des trucs que je repoussais depuis des lustres. Le fait reste que je devrai les confronter un jour ou l'autre, et je sais que ce jour est proche. Je ne pourrai faire semblant encore très longtemps.

Je me sens bien présentement. La fenêtre est toute grande ouverte, le rideau est levé et je vois le soleil dorer tranquillement ma rue. Dans une heure, elle s'éveillera, emportant tous ces êtres qui me divertissent vers leurs occupations et j'essaierai en vain de faire dodo. Je me sens toute nue présentement, j'ai l'impression d'en avoir trop dévoilé, mais à partir du moment où c'est écrit, je suis capable de passer à autre chose.

Cette partie de roulette russe qu'est la vie, je la gagnerai, qu'elle le veuille ou non...

Beubye

Le pragmatisme ne convient pas toujours!!

Je vis dans les seconds degrés; chaque articulation verbale cache son lapsus banal et c’est souvent propice aux divagations mentales. On parle ici de propos amènes, rien de vil. Cet intérêt s’est développé avec l’âge, atteignant son paroxysme durant mon adolescence pour ensuite céder la place à d’autres envies plus saines, comme tuer des grenouilles et manger des couleuvres.

Cette distraction a plusieurs embranchements et je veux préciser que malgré le patrimoine génétique que m’ont laissé mes ancêtres primates, je me lance rarement sur les branches en périphérie du rameau sur lequel je me balance avec un plaisir souvent contagieux. Ces autres rameaux intéressent malheureusement bien d’autres personnes que vous connaissez sûrement (gens de mauvaise foi avec pleins d’idées et de jugements préconçus - ce que je ne suis pas!)

L’exercice est encore plus distrayant lorsque ces histoires imaginaires de sous-degrés sortent de mon cru quand des amis me parlent de leurs interactions avec certains individus (que je ne connais pas toujours) et des dialogues qui sortent de ces causeries. Là, c’est plaisant. Ça l’est d’autant plus lorsque les informations que je détiens afin d’identifier l’être de qui on parle sont restreintes. Cela aide à deux choses: maintenir l’intérêt jusqu’à fin de la récitation des bribes de converstions d’autrui et meubler mon inconscient afin de trouver le plaisir si celui-ci ne me poursuit pas lors d’une éventuelle rencontre avec le “sujet” en question.

J’entends déjà les nouveaux adeptes de mon sport se faire une idée de ma vie en se disant qu’elle est sûrement plate vu les avenues que j’emprunte pour prendre mon pied. Eh bien, premièrement je prends pas mon pied avec ça (en fait, c’est rare! rires), deuxièmement, je passe pas mes journée à faire ça et troisièmement, c’est pas du jugement, c’est de la littérature! rires. De plus, c’est inoffensif, je ne m’appelle pas Jojo: sur dix conclusions hâtives que j’aurai inventés, il n’y en aura qu’une de bonne!! Car, il faut le préciser, cette récréation de la vie concrète apporte souvent la vérité (accompagnée de conneries grosse comme ça, mais bon). Fin d’Igby.

C'est Noël!!!

First of all, je lance l'invitation à qui veut m'accompagner, Radiohead à la place des Arts!!!! ça fait deux ans que je l'attends, et mon partner s'exile à l'autre bout du monde... mais je t'en veux pas, t'inquiète! C'est toi le pire, de toute façon! ( Je t'en donnerai des come back... mouhahaha! ) ça fait vraiment ma journée! Après un show écoeurant, mais à la sono assez poche merci, c'est le bienvenue... Je jubile sur place!

C'est le baume sur une journée assez merdique. Vous ai-je déjà dit à quel point le monde pas fiable me faisait chier? Si non, eh bien c'est fait! Depuis quelques jours, Wesley était supposé passer me voir, et pour la troisième fois, il m'a oublié... Eh bien, j'espère pour toi que tu ne te fieras pas sur moi à l'avenir, parce que des services comme ça, tu peux les oublier!!! Il n'y a rien qui me fasse chier plus que ça, trois fois en quatre jours, c'est déjà plus que j'endure d'habitude. Désolée!

Difficile de passer à autre chose... le passé est toujours là pour vous rappeller de ne pas l'oublier. Merci Jen pour cette petite broue ce soir, ça m'a vraiment fait passer ma frustration! On coit avoir fait le bon choix, et des trucs arrivent pour vous faire douter... Je serai forte, je ne m'oublierai pas cette fois-ci! Du moins, je l'espère bien...

Vous ai-je dit comme j'étais contente que Radiohead vienne cet été?? WOUHOU!!! C'est pour quand l'album, au fait???

Panégyriste Envieux

Radiohead à la Place des Arts, en juin!!!! :_( Je n'y serai pas, mais tous ceux qui le peuve doivent (le mot est faible) y être. Une autre ambiance qu'au parc Jean-Drapeau il y a deux étés, le son va être maallaaddee; c'est l'utopie raté, c'est mon Woodstock à la Joni Mitchell. Foi d'Igby, je me reprendrai, ce n'est que partie remise entre moi, Thom et sa bande. En attendant, ben je braille. rires ;)





10 & 11 Juin, à la salle Wilfrid-Pelletier de la PdA. Vendredi, le 5, les billets sortent si je ne m'abuse. :)))


note à Juli: je te pardonnerai pas si tu n'y va pas & la photo de Despot c'est pour MA patente-à-gosse-pour-écrire-sur-ses-genoux (reste qu'à envoyer le ?*&!@ de cartoon... tu me connais, je (pour ne pas dire nous) suis passé maître dans l'art de la procrastination)