Agresseurs ET victimes?
Des gens en repentir, qui regrettent leur gestes. Qui réalisent qu'ils ont détruit la vie de jeunes gens innocents. Qui pleurent sur ce fait. Des gens qui ont peur de sortir de prison parce qu'ils appréhendent la réaction des gens de leur petit patelin. Un homme confiait qu'il disait, à l'époque, que si quelqu'un touchait à ses enfants, il aurait affaire à lui. Il a touché ses enfants... «Ayant tenu ces propos, je comprends très bien que les gens puissent me détester.» Un autre qui pense apprendre l'espagnol et déménager en Amérique centrale. Il a peur de ne pas pouvoir avoir la garde de sa petite fille de huit ans. Il a très peur de perdre sa cause. Très très peur.
Eh bien, moi je dis, j'espère que vous les perdrai toutes, vos causes, et du plus profond de mon coeur. On les voit, là, à pleurer sur des gestes qu'ILS ont commis. Des actes irréparables qui auront traumatisés des gens pour le reste de leur jours. Et ils sont là à pleurer sur leur triste sort, ayant peur de ne pas retrouver leur vie d'antan. En ayant «conscience» d'avoir tout simplement volé la vie de quelqu'un d'autre. Ces pauvres victimes n'ont même pas de vie d'antan, contrairement à eux. Tous leurs souvenirs seront pollués par leurs actes.
Vraiment, ça me dégoutait de les voir pleurer. Même si c'était sincère et qu'ils regrettaient vraiment. Je suis aussi drastique, désolée.